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Bibliographie thématique

Défis sociaux et transformation des sociétés

18- Les politiques socio-économiques de l'État

Bernard (Michel), L’UTOPIE NÉO-LIBÉRALE. Montréal: les Éditions du Renouveau québécois et la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, 1997, 318 pp.

L'idéologie néolibérale; L'utopie de la société de marché autosuffisante; La justification de la propriété privée illimitée; le caractère subordonné et relatif de la propriété privée; La théorisation de l'indifférence; Vers l'homme unidimensionnel; L'anarchie néolibérale : la dissolution de la démocratie; Le néolibéralisme en marche au Québec; Un libéralisme compatible avec la justice sociale.

Le mot utopie, créé par Thomas More (1478-1535) par la juxtaposition des mots grecs topos (lieu, pays) et ou (pas, négation), désigne la cité sans lieu ou le projet imaginaire qui reste chimérique, mais qui nous appelle à un dépassement, à un idéal, à un universel. Pour les néolibéraux, cette utopie, ce lieu idéal, c'est la société de marché autorégulée accompagnée d'un État minimal du type agence de protection. L'utopie néolibérale nous convie à l'extinction du politique en faveur d'une automaticité à base économique, d'une coordination spontanée des actions individuelles par le marché.

En abordant les thèmes centraux de la doctrine néolibérale comme la négation du droit social, l'État minimal du type agence de protection, la propriété privée intégrale et illimitée et l'ordre spontané du marché, nous n'avons pas exagéré les thèses du néolibéralisme pour en donner une image odieuse ou pour mieux les réfuter. Nous exposons ses propositions telles qu'elles sont présentées par les chefs de cette école, les prix Nobel, les grands instituts, les auteurs célèbres, les commentateurs érudits : notre bibliographie en témoigne. Qu'il suffise, pour l'instant, de mentionner le titre d'un livre d'un grand penseur du néolibéralisme, Friedrich Hayek, le saint de l'École. Ce livre s'intitule Le mirage de la justice sociale : on s'aperçoit alors que la radicalité de l'idéologie néolibérale n'a pas à être inventée. Selon ce " prix Nobel néolibéral ", le désir de la planification étatique serait une relique du stade tribal de l'humanité. Pour cet idéologue en chef, " la revendication de justice sociale est en fait une expression de révolte, un reliquat d'esprit tribal contre les exigences abstraites de la logique de la Grande Société sans objectif commun qui se puisse voir". Cette sublime idée, qui pourrait susciter un éclat de rire, est pourtant le résultat d'un long raisonnement sur les ordres spontanés. Nous, qui croyons encore à un idéal social, confessons notre ignorance alimentée par nos gènes tribaux.


BOISMENU (Gérard) et NOËL (Alain), "
La restructuration de la protection sociale en Amérique du Nord et en Europe" in revue CAHIERS DE RECHERCHE SOCIOLOGIQUE, no 24, 1995, pages 49 à 85. Montréal, Département de sociologie, UQAM.

Les systèmes de protection sociale connaissent une restructuration majeure dans les pays fortement industrialisés depuis une quinzaine d'années. Conséquemment à la crise structurelle qui a marqué ces pays, une série de noeuds se sont resserrés sur les systèmes mis en place particulièrement au cours des années soixante. On pense aux limites internes, qui ont été progressivement atteintes et qui se présentent alternativement ou simultanément sous la forme d'une impasse financière, d'un déficit de légitimité ou d'une inadaptation institutionnelle.

Ces limites n'apparaissent, ne prennent un sens et ne gagnent en acuité qu'en relation avec leur terrain nourricier qui se caractérise, dans la foulée d'une crise structurelle du modèle de développement, par une mondialisation de l'économie et une reconfiguration continentale des institutions et des conventions, ainsi que par une massification de la population sans emploi et une plus grande fréquence de l'expérience du chômage dans l'itinéraire de vie active. L'interpénétration et l'interdépendance des économies et des sociétés se sont accentuées, notamment à la faveur des processus d'intégration continentale, et posent le thème de la compétitivité selon une perspective renouvelée au moment où se profilent de façon encore incertaine et désaccordée les éléments d'un nouveau modèle de développement.

Au cours des années quatre-vingt, la rhétorique conservatrice qui s'est imposée aux États-Unis et en Grande-Bretagne, et dans une moindre mesure au Canada, a alimenté les anticipations au sujet d'une crise de l'État-providence. On voyait dans ces pays l'expression d'une orientation susceptible de s'imposer aux autres pays du Nord. Même si la notion de crise de l'État-providence se révèle peu féconde sur le plan de l'analyse, il reste que les restructurations de la protection sociale apparaissent significatives et mettent en relief des enjeux majeurs concernant les compromis sociaux et politiques qui étaient canalisés par les formes institutionnelles existantes.

Dans le contexte actuel de mondialisation et d'intensification de la contrainte de compétitivité, on peut plus que jamais se demander si les restructurations qui s'associent au cheminement nord-américain ou anglo-saxon sont à l'avant-garde du processus à l’oeuvre dans l'ensemble des pays européens. Plus précisément, il importe de voir si ce cheminement connaît une extension en Europe, participant de ce fait à un phénomène de convergence des systèmes de protection sociale, convergence qui impliquerait un laminage radical et un changement fondamental de la cohérence sous-jacente aux systèmes de protection sociale en Europe. À l'opposé, on pourrait imaginer que les restructurations en cours en Europe découlent certes d'une mutation majeure, mais suivant des trajectoires qui restent distinctes des manifestations en pays anglo-saxons.


BONNIN, ALAIN "Crise économique ou crise politique? Réduire le chômage tout en combattant le déficit est à notre portée, mais demande du courage, ce qui manque le plus dans nos classes politiques" in
Le Devoir, MONTRÉAL, LE MERCREDI 20 OCTOBRE 1993, PAGE A 9 — IDÉES.

Boulet, Pierre, "Fini l'État-Providence... le gouvernement investit dans le bénévolat. Des millions qui valent des milliards." in
Le Soleil, samedi 12 avril 1986, page B 1 Dossier.

BOURQUE, Gilles, "La sociologie, l'État, la nation" in
Cahiers de recherche sociologique, no 14, "Savoir sociologique et transformation sociale", printemps 1990, pages 153 à 162. Montréal: Département de sociologie, Université du Québec à Montréal.

Brunelle, Dorval, "Le capital, la bourgeoisie et l’État du Québec" in ouvrage sous la direction de Pierre Fournier,
Le capitalisme au Québec. Chapitre III (pp. 79-108). Montréal : Éditions coopératives Albert Saint-Martin, 1978, 438 pp.

Deblock (Christian) et Gislain (Jean-Jacques), (respectivement professeurs à l’UQAM et l’Université de Montréal), "La politique canadienne : quelle maîtrise du développement en économie ouverte ?" in ouvrage sous la direction de Lizette Jalbert et Laurent Lepage,
Néo-conservatisme et restructuration de l’État. (pp. 107-133) Collection "Études d’économie politique". Montréal : Les Presses de l’Université du Quéec, 1986, 274 pp.

Desbiens, Pierre, "Perspectives sur l’État québécois" in ouvrage sous la direction de Pierre Fournier,
Le capitalisme au Québec. Chapitre IV (pp. 109-133). Montréal : Éditions coopératives Albert Saint-Martin, 1978, 438 pp.

Fournier (François) et Villeneuve (Daniel), "L’analyse de classe du PQ : un enjeu décisif pour le mouvement ouvrier" in ouvrage sous la direction de Pierre Fournier,
Capitalisme et politique au Québec. Un bilan critique du Parti québécois au pouvoir. Cinquième partie : “Capital, référendum et perspectives post-référen-daires”, chapitre 4 (pp. 279-290). Montréal : Éditions coopératives Albert Saint-Martin, 1981, 292 pp.

Fournier, Pierre, "Les nouveaux paramètres de la bourgeoisie québécoise" in ouvrage sous la direction de Pierre Fournier,
Le capitalisme au Québec. Chapitre V (pp. 135-181). Montréal : Éditions coopératives Albert Saint-Martin, 1978, 438 pp.

Fournier (Pierre), Bélanger (Yves) et Painchaud (Claude), "Le Parti québécois : politiques économiques et nature de classe", in ouvrage sous la direction de Pierre Fournier,
Capitalisme et politique au Québec. Un bilan critique du Parti québécois au pouvoir. (pp. 53-76). Montréal : Éditions Albert Saint-Martin, 1981, 292 pp.

Jalbert (Lizette) et Lepage (Laurent), (professeurs à l’UQAM) "Néo-conservatisme et défi démocratique" in ouvrage sous la direction de Lizette Jalbert et Laurent Lepage,
Néo-conservatisme et restructuration de l’État. (pp. 11-31) Collection "Études d’économie politique". Montréal : Les Presses de l’Université du Quéec, 1986, 274 pp.

Kirk Laux, Jeanne, (professeure à l’Université d’Ottawa), "Virages du capitalisme d’État au Canada" in ouvrage sous la direction de Lizette Jalbert et Laurent Lepage,
Néo-conservatisme et restructuration de l’État. (pp. 159-181) Collection "Études d’économie politique". Montréal : Les Presses de l’Université du Quéec, 1986, 274 pp.

LANDRY (Réjean) et LEMIEUX (Vincent), "Les politiques sociales: dilemmes des interventions de l'État-Providence", in ouvrage sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin,
Traité des problèmes sociaux. Chapitre 49, pages 997 à 1012. Québec: Institut québécois de recherche sur la cul-ture, 1994, 1164 pages.

* Professeurs de sciences politiques à l’Université Laval.


Lauzon (Léo-Paul) et Bernard (Michel) avec la collaboration de Poirier (Martin), FINANCES PUBLIQUES. PROFITS PRIVÉS. LES FINANCES PUBLIQUES À L’HEURE DU NÉOLIBÉRALISME. Publié par les Éditions du Renouveau québécois et la Chaire d’études socio-économiques de l’UQAM, 1996, 142 pp.

Au cours des dernières années, les chefs d'entreprises et les bien nantis ont mobilisé économistes de droite et fiscalistes, journalistes et éditorialistes pour créer une psychose du déficit et de la dette qui induit à une résignation à l'État minimal. À entendre les gourous du prêt à penser, les évangélistes-affairistes, il faudrait tout privatiser, des sociétés d'État aux programmes sociaux, au nom de l'assainissement des finances publiques. Le bien public est ramené à la portion congrue des biens qui n'intéressent pas l'entreprise privée, réduisant l'homme à n'être citoyen que là où il ne peut devenir client et reconduisant les insolvables à la porte de la cité via la désinsertion sociale.

Les professeurs Léo-Paul Lauzon et Michel Bernard ont refusé de prendre ces arguments pour argent comptant. Ils ont scruté à la loupe les comptes publics et ont mis en lumière les programmes, déductions et abattements de toutes sortes, qui permettent aux revenus des mieux nantis de s'envoler vers les hauteurs.

Ils ont signalé les arnaques, les combines et ont montré les chemins suivis par les apatrides dollars, qui ne parlent ni français ni anglais, et qui filent en direction des paradis fiscaux sur appel téléphonique. Ils ont descendu de leur piédestal les lois du marché qui ne sont que de simples constructions issues de l'habitude répétée et les sciences comptables, qui sous une fausse apparence d'exactitude, dissimulent les coûts sociaux et environnementaux sous forme de coûts externes à l'activité des entreprises.

Le présent recueil des articles, qu'ils ont fait paraître dans l'aut'journal depuis quelques années, témoigne du caractère résolu de leurs propos. Que ce soit pour dénoncer les révérences d'un bien-pensant à l'origine d'une émission télévisée ou d'un article de journal, pour analyser ce qui se dissimule sous un budget gouvernemental, pour fustiger un baron de la finance, comme André Bérard, ou la fixation d'un ministre qui résume l'homme à un ustensile économique, comme Bernard Landry, les professeurs Lauzon et Bernard ont démontré leur engagement. Un engagement à combattre le néolibéralisme que nous aimerions voir plus généralisé chez les intellectuels.


Lauzon (Léo-Paul), Bernard (Michel), Patenaude (François), Poirier (Martin), PRIVATISATIONS. L’AUTRE POINT DE VUE. Montréal: les Éditions du Renouveau québécois et la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, 1998, 266 pp.

Analyse critique des privatisations de hydro-électricité, de la Société des alcools du Québec, du stationnement à Montréal, des services alimentaires dans les hôpitaux, la braderie du Mont Ste-Anne aux américains, la privatisation de l'amiante, les compressions budgétaires à Radio-Canada et à Radio-Québec et enfin l'industrie des pâtes et papier au Québec.

Le présent livre résume des études effectuées par la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM sur la question des privatisations. Il recense aussi des articles de l’aut’journal portant sur ce sujet. En général, il s'agit d'un effort pour chiffrer le coût, pour les contribuables, de certaines privatisations. Quand un gouvernement veut privatiser, il a tendance à retenir les études qui conduisent à le conforter dans ses décisions. La privatisation est la mise en oeuvre d'une philosophie sociale et politique déclarée. Les " experts " privés, la faune des comptables, économistes et autres conseillers appelés en consultation, connaissent bien ce jeu et ils ont tendance à ne retenir que les hypothèses qui favorisent et rationalisent le point de vue retenu a priori par le gouvernement. D'ailleurs, la décision de privatisation s'appuie sur des données passées tels les profits et les coûts, mais elle porte toujours sur l'évaluation d'événements futurs incertains qui laissent place aux a priori.

Il fallait apporter un autre point de vue, constater empiriquement ce qui arrive aux services et à leurs coûts suite à une privatisation. Sans se prononcer pour ou contre une privatisation, on peut montrer comment des scénarios catastrophistes peuvent flouer le public. Il ne s'agit pas d'être normatif et de dire " le public est bon et le privé est mauvais par essence ", mais de montrer les chiffres qui résultent de l'application d'une autre philosophie sociale et politique. Pourquoi créer des fortunes privées, alors que l'on pourrait créer de la fortune collective en offrant les mêmes services.


LÉGER (Marcel)*, "De L’État providence à I’État provigain... du moins pour certains", in
Le Devoir, vendredi 18 juillet 1986, page 7 - DES IDÉES, DES ÉVÉNEMENTS.

* Ancien ministre de l'Environnement et du Tourisme dans le gouvernement Lévesque

Lessard, Denis (Québec), "Bien des groupes sociaux se disent déçus du gouvernement de Lucien Bouchard. Le PQ tient en fin de semaine un colloque sur l'avenir de la social-démocratie dans le contexte de la mondialisation" in
La Presse, Politique Samedi 27 septembre 1997, page B9.


Poirier (Martin), Patenaude (François), Petit (Martin) et Lambert (Gino), À QUI PROFITE LE DÉMANTELEMENT DE L’ÉTAT ? Montréal: la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, 1998, 306 pp.

Texte d'un colloque sur le thème de " À qui profite le démantèlement de l'État? " tenu en 1998; Analyse critique de trois cas: la santé, l'éducation et l'électricité.

Lors du colloque, les quatre auteurs de ce livre, tous chercheurs à la Chaire d'études socio-économiques de l'UQAM, animaient des ateliers sur les thèmes de la santé, de l'éducation et de l'électricité. Le présent ouvrage vise à identifier ceux qui tirent profit du démantèlement de l'État, à l'aide de trois études de cas. Ce livre répond à des questions cruciales qui ne sont pas posées par les acteurs de l'actualité. Quels sont les effets du virage ambu-latoire et de l'ensemble des mutations de notre système de santé sur les compagnies privées? Quels bénéfices retirent les compagnies qui " inves-tis-sent " en éducation? Quelles sont les conséquences du virage com-mercial d'Hydro-Québec?

Si ces questions doivent être posées, c'est parce que depuis plusieurs années un consensus s'est imposé dans la plupart des pays du monde : celui de la diminution de la taille de l'État. Ce " repositionnement " de l'État dans un rôle passif et moins interventionniste est exige par les maîtres de la finance internationale, par les acteurs du secteur privé et par ceux-là même qui sont à la tête des États, au nom des dogmes de la compétitivité, de l'hyperentabilité et de " l'efficience " qui dominent la plupart des sociétés occidentales.

L’État interventionniste, communément appelé État-providence, a été mis sur pied pour compenser les excès du capitalisme sauvage; il a créé des mécanismes de redistribution de la richesse et de protection sociale grâce, entre autres, à la fiscalité. Les systèmes universels de santé et d'éducation publique, Hydro-Québec et l'assistance sociale ne sont que quelques exemples des réalisations de l'État.


VAILLANCOURT (YVES ), "
L'ÉTAT ET LE SOCIAL AU QUÉBEC".

I "À l'époque où l’État québécois jouait un rôle supplétif" in
Le Devoir, Montréal, samedi 2 août 1986, A 1;
II "Le retour du pendule: l’attrait du recours à la privatisation" in
Le Devoir, Montréal, lundi 4 août 1986, A 1;
III "Le modèle ontarien vu de plus près. Le modèle ontarien: à suivre?" in
Le Devoir, Montréal, mardi 5 août 1986, A 1;
IV "Un véritable test: celui de l’aide sociale" in
Le Devoir, Montréal, mercredi 6 août 1986, A 1

Politicologue de formation, le professeur Yves Valllancourt est actuellement directeur du département de travail social de l’UQAM. Il publiera d'ici quelques mois un important ouvrage sur l'évolution des politiques sociales au Québec de l'immédiat après-guerre, sujet de recherches qui le préoccupe depuis une quinzaine d'années. C'est dans cette perspective qu'il envisage la signification des rapports sur la transformation du rôle de l'État au Québec déposés au début de juillet. LE DEVOIR publie aujourd'hui le premier de cette série de quatre articles.

VENNE, (Michel), DE NOTRE BUREAU DE QUÉBEC, "Comment le Canada tourne le dos à l'État providence" in
Le Devoir, Montréal, lundi 24 février 1997, page A1.

Tremblay, Jean-Marie,
Les politiques sociales et économiques: 1993-1997. Un recueil d’articles publiés de 1993 à 1997 dans CD ROM Actualité: Le Devoir, Le Droit, Le Soleil, La Presse, L’Actualité, Voir. Du 30 novembre 1997 au 14 janvier 1993. Chicoutimi,10 mars 1998. Un dossier de presse de 532 pages.

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Défis sociaux
Voir la suite de la bibliographie:
19- La prostitution adulte et juvénile

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Dernière mise à jour de cette page le Samedi 24 janvier 2004 16:02
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue