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Bibliographie thématique

Sociologie de la santé

2- Des facteurs sociaux de la santé

Ayoub (Joseph), "Dialogue. L'appauvrissement et la santé.", in La Presse, Santé Dimanche 27 novembre 1994, page C4.

À l'aube du troisième millénaire, les écarts de santé et de bien-être qui existent entre les groupes socio-économiques constituent l'un des enjeux majeurs qui se posent à notre société québécoise. Quelques chiffres publiés par le ministère de la Santé et des Services sociaux suffisent pour illustrer le fossé qui sépare les pauvres des autres groupes. "Les gens de milieu défavorisé âgés de 45 à 64 ans présentent un état de santé comparable à celui des gens aisés de plus de 65 ans. Les pauvres meurent en moyenne neuf ans plus tôt que les riches. La mortalité par maladie cardiaque, par traumatisme et par cancer du poumon explique la majeure partie des années potentielles de vie perdues entre les riches et les pauvres. Les gens de milieux défavorisés fument encore dans une proportion de 46 p. cent comparativement à 23 p. cent pour les gens aisés; ils font moins d'exercice physique et consomment davantage de médicaments, notamment des tranquillisants. On retrouve deux fois plus de personnes obèses dans les milieux défavorisés..."

Côté (Charles) et Larouche (Daniel) et Boudreault (Marc), Validation de la relation entre le niveau de dépenses en santé physique et les balances commerciales à l'échelle intrarégionale. Chicoutimi: RSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, novembre 1994, 31 pages.

Côté (Charles) et Larouche (Daniel) et Savard (Huguette), La consommation de services de santé et le sous-développement économique régional: sommaire des résultats. Chicoutimi: RSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mai 1997, 7 pages

Les auteurs résument les résultats de leurs recherches sur le sujet et élaborent un schéma explicatif fort intéressant. Ils répondent notamment aux questions suivantes:

1- Existe-t-il une cause commune à l'ensemble des maladies organiques ?
2- Quel rapport existe-t-il entre le taux d'inoccupation des populations et la capacité des individus qui en font partie, d'acquérir les biens matériels et tels services nécessaires à leur existence ?
3- Le rapport explicatif détaillé entre le niveau d'emploi des populations régionales et leur niveau de consommation de services: la chaîne causale.

Côté (Charles) et Larouche (Daniel), Radiographie d'une mort fine. Dimension sociale de la maladie au Québec. Chicoutimi: Les Éditions JCL inc., 2000, 286 pages. (Livre disponible en texte intégral avec l'autorisation de l'Éditeur).

«La simple addition des jours d'hospitalisation subis pendant plus de 12 ans au Québec, consignés avec un dévouement exemplaire, fait surgir une réalité nouvelle, en tous points différente des événements personnels et singuliers qui la composent. 80 millions de manifestations de la maladie se convertissent en une série de courbes continues; l'imprévisible devient prévisible. Et voilà, l'événement qui transcende la biologie, le diagnostic médical et les considérations administratives pour s'inscrire au même titre que les disparités d'emplois, la pauvreté, l'exode démographique et l'accroissement du taux de suicide, parmi les grandeurs collectives qui décrivent l'évolution d'une société entière. Ces grandeurs collectives, prises ensemble, racontent le déclin social toléré d'une nation, la nôtre."

«Les orientations majeures, prises et maintenues depuis 1970, sont-elles en train de défaire, de l'intérieur, la société québécoise ? C'est le constat bouleversant que dévoile cet ouvrage du sociologue Charles Côté et de son confrère Daniel Larouche.

«Cette radiographie rigoureuse montre qu'au Québec on a systématiquement voulu ignorer les causes de la pauvreté, rendant ainsi certaines populations régionales plus malades que d'autres. Le Québec dispose d'un système de soins, mais dispose-t-il d'un système de santé ?

«Le déracinement des populations, la pauvreté et la maladie découlent au plan social d'une cause commune. Des décisions politiques maintenues depuis 30 ans au Québec expliquent un tel résultat. Le mode de redistribution de la richesse collective cristalliserait donc l'inégalité des chances entre les citoyens, selon la région du Québec où ils habitent.

FERLAND (Marc) et PAQUET (Ginette), "L'influence des facteurs sociaux sur la santé et le bien-être", in ouvrage sous le direction de Vincent Lemieux, Pierre Bergeron, Clermont Bégin et Gérard Bélanger, LE SYSTÈME DE SANTÉ AU QUÉBEC. Organisations, acteurs et enjeux. Chapitre 3, pages 53 à 72. Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1994, 370 pages.

«La santé et le bien-être des individus et des collectivités tiennent à un ensemble de dimensions et de facteurs sociaux qui débordent largement 1e système des soins de santé. Le présent chapitre s'appuie sur une revue des publications nord-américaines et européennes pour précisément mettre en lumière les liens entre la santé, la position sociale des individus et leurs milieux de vie. La prise en compte de ces facteurs sociaux est importante tant pour l'analyse du secteur de la santé que pour le choix des interventions publiques dans ce secteur.

«Plusieurs modèles théoriques ont été proposés pour expliquer le rôle de l'ensemble des facteurs associés à la santé et au bien-être, en partant du "modèle" de Lalonde jusqu'à celui de Evans et Stoddart, en passant par ceux de Blum et Dever (Dever, 1980; Evans et Stoddart, 1990; Conseil des affaires sociales et de la famille, 1984; Raeburn et Rootman, 1989; Milio, 1986). Malgré leurs différences, ils ont en commun le fait de considérer simultanément plusieurs facteurs, ce qui rejoint une vision holistique ou multifactorielle. En plus du système de santé, les principaux déterminants mentionnés sont: le patrimoine biologique (le bagage génétique individuel), les habitudes de vie (le tabagisme, la sédentarité, la sur-consommation de drogue ou d'alcool, etc.), I'environnement physique (contaminants et agresseurs chimiques dans divers milieux de vie et de travail) et l'environnement social (la culture et les représentations sociales, la vie communautaire ou de quartier, le statut social, etc.).

FERLAND (Marc), "Liens entre le statut socio-économique et la santé", in ouvrage publié sous la direction de Carmen Bellerose, Claudette Lavallée, Lucie Chénard et Madeleine Levasseur, Santé Québec. Et la santé, ça va en 1992-1993 ? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, Volume 2. Chapitre 5, "Le lien entre le statut économique et la santé", pages 119-154. Québec: Gouvernement du Québec, Santé Québec, 1995, 196 pages.

«Depuis plus de vingt ans, une constante se dégage de nombreux travaux québécois, dont ceux de l'enquête Santé Québec 1987: celle de la persistance d'écarts importants en matière de santé et de bien-être entre les mieux nantis et les plus démunis. Dans l'ensemble, la situation socio-sanitaires des Québécoises et des Québécois s'est certainement améliorée. Tous n'ont cependant pas profité de ces gains, et le statut socio-économique s'avère toujours un déterminant majeur de l'état de santé et de bien-être de la population. La persistance et l'importance de cette relation entre le niveau socio-économique et l'état de santé et de bien-être révèlent, dans une certaine mesure, le succès mitigé de plusieurs programmes visant à réduire ces inégalités. Les Québécois ayant un faible niveau d'instruction et de revenu présentent plus de problèmes de santé, de problèmes d'intégration sociale et de décès prématurés que les autres.

«La persistance de ces inégalités justifie l'intérêt d'étudier les relations entre le statut socio-économique et la santé des Québécois, dans le cadre de l'Enquête sociale et de santé 1992-1993. C'est précisément le but du présent chapitre, qui comporte deux grands objectifs.

Guyon (Louise), avec la collaboration de Claire Robitaille, May Clarkson et Claudette Lavallée, "Les femmes en situation de monoparentalité", in Derrière les apparences. Santé et conditions de vie des femmes. Chapitre 14, pp. 237 à 247. Québec, Gouvernement du Québec, Ministère de la santé et des services sociaux, novembre 1996, 384 pages.

«Entre les recensements de 1971 et de 1986, le nombre de familles monoparentales au Québec a augmenté de 67 %, comparativement à 10 % chez les familles biparentales. En 1991, parmi les familles où l'on retrouve un ou plusieurs enfants, une sur cinq est monoparentale; c'est donc dire que la proportion de ces familles a doublé depuis 1971 (Bernier et al., 1994; Statistique Canada, 1992). Des changements importants avaient marqué les modes de vie familiaux québécois au cours des années soixante-dix, le plus marquant étant l'augmentation des ruptures d'unions, suivi de loin par les naissances hors mariage (Dandurand, 1987; Le Bourdais et Rose, 1986) . Autrefois résultante de la situation de veuvage, les familles monoparentales sont aujourd'hui plus jeunes comparativement, tant par l'âge du parent responsable que par celui des enfants, et elles sont plus souvent sous responsabilité féminine (Dandurand, 1982) .

«Ces modifications aux structures familiales ont été lourdes de conséquences, particulièrement pour les femmes et leurs enfants qui se sont retrouvés, dans la plupart des cas, dans des situations économiques précaires.

Guyon (Louise), avec la collaboration de Claire Robitaille, May Clarkson et Claudette Lavallée, "Les femmes en milieu défavorisé", in Derrière les apparences. Santé et conditions de vie des femmes. Chapitre 13, pp. 217 à 235. Québec, Gouvernement du Québec, Ministère de la santé et des services sociaux, novembre 1996, 384 pages.

«L'appartenance à un milieu socio-économique particulier est un déterminant majeur dans le devenir des individus quant à leur santé. On le sait depuis longtemps: les plus pauvres meurent plus tôt (Wilkinson, 1992; Wilkins, 1990), sont plus malades, ils ont de moins bonnes habitudes de santé et vivent dans des conditions sanitaires plus détériorées. Les inégalités face à la santé et à la maladie constituent l'un des plus grands problèmes de notre système de soins et de services, et leur persistance, malgré l'accès universel aux soins, sera l'un des principaux défis des prochaines années (Evans, 1994).

«Lorsqu'on parle de la pauvreté, on la présente souvent selon les lieux géographiques, les régions ou les secteurs de pauvreté. On parlera aussi de groupes socio-professionnels ou culturels. On est moins porté à lui attribuer un sexe, et pourtant, si l'on considère chacun de ces sous-groupes, on se rend compte que parmi les défavorisés il y a des " plus défavorisés " et que, parmi eux, on retrouve plus souvent des femmes. Dans chaque catégorie socio-économique étudiée, les femmes sont généralement plus pauvres (ou moins riches) que les hommes, elles ont des salaires plus bas, elles ont moins accès à l'emploi et à la syndicalisation, elles ont moins de sources de revenus.

«Le Conseil national du bien-être social, dans son rapport sur le Profil de la pauvreté 1993 (1995), signale que le taux de pauvreté est en augmentation dans toutes les provinces du Canada. Au Québec, il est de 21 % (45 % chez les personnes seules et 18 % pour les familles). Par ordre d'importance, ce sont d'abord les mères seules (prévalence de 60 %), les femmes seules âgées de 65 ans et plus (47 %) et les femmes seules âgées de moins de 65 ans (38 %) qui arrivent aux premiers rangs des indices canadiens de pauvreté. Depuis 1980, le rapport entre les taux de pauvreté des hommes et des femmes varie entre 1,46 et 1,33 et ce sont ces trois groupes de femmes qui contribuent à maintenir les écarts entre les taux masculins et féminins. Le rapport ajoute: " Dans les familles plus jeunes comprenant époux et épouses, il faut souligner le rôle que jouent les femmes lorsqu'il s'agit de préserver leur famille de la pauvreté. Même si elles gagnent moins en moyenne que les hommes et même si elles se heurtent à un certain nombre d'obstacles qui les empêchent de participer équitablement à la population active rémunérée, leur contribution est essentielle au maintien de faibles taux de pauvreté. " (p. 74)

Pageau (Michel)*, Ferland (Marc)**, Choinière (Robert)*** et Sauvageau (Yves)**** (Québec, Ministère de la Santé et des services sociaux), INDICATEURS SOCIO-SANITAIRES. Le Québec et ses régions. Québec, Ministère de la Santé et des services sociaux, mai 1997, 218 pages.

* RRSSS de Québec, Direction de la santé publique; ** RRSSS de Québec, Direction de la santé publique; *** RRSSS de Montréal-Centre, Direction de la santé publique; **** RRSSS de la Montérégie, Direction de la santé publique.

«Vous désirez connaître le niveau socio-économique, l'espérance de vie, les taux de natalité et de mortalité ou toute autre information relative à la santé et au bien-être de la population pour le Québec ou votre région? Consultez sans attendre le document intitulé INDICATEURS SOCIO-SANITAIRES : Le Québec et ses régions.

«INDICATEURS SOCIO-SANITAIRES : Le Québec et ses régions s'adresse à toute personne qui s'intéresse de près ou de loin à la santé publique, quelles que soient ses connaissances sur le sujet et le type d'utilisation qu'elle entend faire de ces données. Le document a été conçu de façon à fournir des informations à la fois théoriques et pratiques sur un large éventail d'indicateurs à l'échelle du Québec et de ses régions.

Les indicateurs sont présentés selon trois grands axes : les Déterminants, l'État de santé et les Conséquences des problèmes de santé.

Les Déterminants présentent des informations relatives à l'environnement physique et social, des indicateurs sur les comportements, habitudes de vie et facteurs de risque, ainsi que sur l'organisation des soins.

L'État de santé traite de l'état de santé subjectif, de la morbidité extra-hospitalière, de la morbidité hospitalière ainsi que de la mortalité.

Les Conséquences des problèmes de santé décrivent des indicateurs d'incapacité, d'utilisation des services et de consommation de médicaments.

La particularité de ce document est de réunir des données provenant de plus de 25 sources différentes et de présenter des résultats pour l'ensemble du Québec et pour chacune de ses 18 régions socio-sanitaires. INDICATEURS SOCIO-SANITAIRES : Le Québec et ses régions constitue un ouvrage de référence et une mine de renseignements indispensables à tous ceux et celles qui se préoccupent de la santé publique.


Indicateurs démographiques (la population selon l'âge et le sexe; taux d'accroissement de la population; taux de fécondité selon l'âge);

Indicateurs socio-démographiques (proportion de la population dont la langue parlée à la maison n'est ni le français ni l'anglais; proportion d'immigrants; proportion de familles monoparentales avec enfants de moins de 18 ans; proportion de la population vivant seule; proportion de la population ayant déménagé);


Indicateurs socio-économiques (proportion de la population ayant moins de neuf ans de scolarité; proportion de naissances vivantes de mères faiblement scolarisées; proportion de la population inoccupée; taux de chômage; proportion de la population vivant sous le seuil de faible revenu; proportion d'assistés sociaux)


COMPORTEMENTS, HABITUDES DE VIE ET FACTEURS DE RISQUE

Proportion de fumeurs réguliers
Proportion de la population prenant 14 consommations d'alcool et plus par semaine
Proportion de la population n'ayant jamais consommé de drogues illicites
Proportion de la population présentant un excès de poids
Proportion des occupants de véhicules automobiles utilisant un dispositif de retenue
Proportion de naissances de faible poids
Taux de grossesses à l'adolescence

Proportion de femmes ayant subi un test de Pap
Proportion de femmes ayant subi une mammographie
Proportion de la population présentant un niveau élevé de détresse psychologique

Proportion de la population présentant des idées suicidaires sérieuses
Proportion de la population insatisfaite de sa vie sociale

Taux de crimes contre la personne

ÉTAT DE SANTÉ SUBJECTIF

Proportion de la population ne se percevant pas en bonne santé; proportion de la population ayant au moins un problème de santé; prévalence des principaux problèmes de santé)

ÉTAT DE SANTÉ OBJECTIVÉ

Taux d'incidence du cancer; espérance de vie; espérance de vie en bonne santé.

PAQUET (Ginette), "Facteurs sociaux de la santé, de la maladie et de la mort", in ouvrage sous la direction de Fernand Dumont, Simon Langlois et Yves Martin, Traité des problèmes sociaux. Chapitre 11, pages 223 à 244. Québec: Institut québécois de recherche sur la culture, 1994, 1164 pages.

«L'accès universel à des soins de santé de qualité constitue l'un des principes fondamentaux de notre société. Nous y consacrons d'ailleurs beaucoup d'argent. Les services de santé représentent au Canada un secteur d'activité économique considé-ra-ble, l'un des plus importants parmi les pays mo-der-nes. Au Québec, ce secteur monopolise à lui seul près de 9% de la richesse collective (11% aux États-Unis), c'est-à-dire plus de 10 milliards de dol-lars, comparativement à 4% il y a trois décen-nies. Les services médicaux, les soins hospitaliers, les tests en laboratoire et les médicaments vendus sur ordonnance accaparent la plus grande partie de notre argent et de notre attention lorsqu'il est question des problèmes de santé. L'idée que l'état de santé dépend du nombre de médecins et d'hôpi-taux disponibles n'est-elle pas très répandue?

«S'il était démontré que le système de soins contribue avantageusement à la richesse collective d'une nation et qu'il constitue le principal détermi-nant de l'amélioration de la santé de la population, légitimement, la croissance de ce secteur ne devrait plus susciter de débat. Mais de telles démonstrations n'existent pas. Selon plusieurs économistes:

«Des investissements dans les secteurs plus compétitifs de l'économie seraient, disent-ils, préfé-rables, même pour l’amélioration de la santé. Ces secteurs produisent en effet plus de richesse et de bien-être que le secteur des soins, bref des condi-tions dont l'histoire nous a démontré l'extrême im-portance pour la santé de la population .

«Alors comprendre pourquoi les citoyens de certains pays, qui dépensent moins que nous pour les soins de santé, sont en meilleure santé et aussi pourquoi l'augmentation des sommes consacrées aux services de santé conventionnels dans les pays développés n'a pas forcément d'effet positif sur l'état de santé et de bien-être collectif nous semble essentiel.

«Il n'est pas, de toute évidence, dans notre in-tention de traiter ici de l'ensemble des explications. Notre réflexion sera plus modeste; nous tenterons de cerner sommairement l'influence contemporaine des facteurs sociaux sur la santé, la maladie et la mort dans les sociétés industrialisées. Dans un premier temps, nous ferons le point sur la définition de quelques concepts, puis nous dresse-rons un bi-lan de l'inégalité sociale devant la maladie et la mort afin de faire ressortir le rôle des facteurs sociaux. Enfin, de ce bref tour d'horizon des connaissances disponibles sur la relation entre le social et la santé collective émaneront les avenues prioritaires de recherche.

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Sociologie de la santé
Voir la suite de la bibliographie:
3 La santé des Québécois

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Dernière mise à jour de cette page le Samedi 24 janvier 2004 16:21
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue