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"Une grande enquête Sondagem-Le Devoir sur les priorités et les aspirations des Québécois"

LE DEVOIR, Montréal, du 2 au 9 octobre 1999.

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de cette série d'articles:
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"En cette fin de siècle où de plus en plus d'hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, se retrouvent seuls au fond de leur lit la nuit, seuls à manger leurs rôties au petit-déjeuner, seuls à faire face aux plaisirs et aux vacheries de l'existence, c'est pourtant la réussite de la vie sentimentale qui est perçue par le plus grand nombre de Québécois et de Québécoises comme étant la préoccupation première de la vie.

"Voilà une des conclusions qui ressort du grand sondage Sondagem-Le Devoir conduit récemment auprès de 1014 personnes à travers la province et dont nous vous livrerons les résultats détaillés à l'intérieur de reportages fouillés qui seront publiés dans nos pages tout au long de la semaine qui vient.

"Pas moins d'une quinzaine de journalistes, photographes et infographistes ont participé à la préparation de cette série portant sur sept sujets différents, tous reliés par un même souci, celui de dresser un portrait des préoccupations, des intérêts et des aspirations des gens qui habitent le Québec d'aujourd'hui, qu'ils soient francophones, anglophones ou néo-Québécois.

"Évidemment, il y sera question de travail et de carrière, de vie active et de retraite, de famille et d'enfants, mais aussi de spiritualité, d'amour et d'argent, de perception de l'étranger, d'attentes à l'égard de l'État et de confiance à l'endroit de nos politiciens

L'éditeur en chef du journal Le Devoir nous a généreusement donné l'autorisation de placer sur ce site web pédagogique le texte de chacun des articles de cette série puisque les hyperliens conduisant aux articles sur le site web du Devoir ne fonctionnent plus depuis la mise à jour du site en mai 2001.

1- "L'amour avant tout" in LE DEVOIR, Le samedi 2 octobre 1999

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Qui_etes-vous_1_amour.doc

a) "L'amour avant tout": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond021099.html

"Mais revenons à la question du jour que nous vous avons posée: "Qu'est-ce qui est le plus important pour vous dans la vie?" À cette question toute simple pour laquelle nous avons suggéré quatre réponses possibles, 43 % des gens ont placé "la réussite de la vie sentimentale" au premier rang de leurs préoccupations, loin devant la recherche de "temps" disponible pour soi et pour les siens, premier choix de 22 % des gens, devant "l'emploi", identifié par 19 % des répondants, et surtout, très très loin devant "l'argent", choisi en premier lieu par au plus 11 % des gens.

"Ce qui est vrai pour l'ensemble des Québécois l'est aussi pour toutes les catégories d'âge et quels que soient le sexe, le revenu, la langue ou l'occupation.

b) "J'avais peur de mourir seule": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone021099.html

"Toutes les recherches réalisées depuis [Famille] une vingtaine d'années révèlent la même chose: la réussite de la vie affective arrive au premier rang des priorités des Québécois. Quels que soient l'âge, le niveau des revenus ou le sexe, ceux-ci disent accorder le plus d'importance à la qualité de leur relation amoureuse, à la santé de leur vie familiale et à la solidité de leurs liens d'amitié.

" De tout temps, le bonheur a principalement été associé à l'amour ou, plus généralement, à la réussite de la vie affective, affirme la psychologue Francesca Sicuro. "Les humains ont toujours aspiré à l'attachement, à l'amour, au partage." Ce qui est peut-être nouveau, suggère le sociologue Simon Langlois, de l'Université Laval, c'est le développement accéléré d'une culture dans laquelle l'individu occupe la place centrale. "Autrefois, note-t-il, il arrivait que des parents décident d'oublier leur bonheur personnel pour le bien de leur famille. On se mariait "pour le meilleur et pour le pire". Aujourd'hui, on n'est plus
prêt à accepter cela. On ne veut que le meilleur."


2- "L'éducation, ça donne quoi ?" in LE DEVOIR, Le lundi 4 octobre 1999

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Qui_etes-vous_2_education.doc

a) "L'éducation, ça donne quoi ?": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond041099.html

"À peine 51,5% de la population croit que les jeunes ont plus de chances de trouver un bon emploi s'ils poursuivent des études postsecondaires. Quelle valeur les Québécois accordent-ils vraiment à l'éducation?
Selon vous, qui de l'école privé ou de l'école publique, offre aux jeunes la meilleure formation ?

L'école privée 52,9 %
L'école publique 15,9 %
Les deux 23,5%

À votre avis, est-il préférable qu'à l'école primaire et secondaire les enfants reçoivent une éducation religieuse ou morale ?

Religieuse 29,5%
Morale 33,4%

b) "Formation religieuse ou morale à l'école: les Québécois sont divisés": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sonf041099.html

"Les Québécois sont loin d'être unanimes sur la place que doit occuper la religion à l'école. Notre sondage révèle en effet que 30 % des Québécois estiment que l'éducation religieuse est préférable à l'enseignement de la morale, contre 33 % privilégiant la morale. Fait significatif, près de 29 % des répondants n'ont pas voulu répondre à cette question.

c) "Devoirs et leçons à la maison: la modération a bien meilleur goût": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone041099.html

"Selon notre sondage, effectué par la maison Sondagem, plus du tiers des parents ne consacrent aucun temps aux devoirs de leurs enfants, alors que la moitié, plus précisément 49,6 %, s'assoient entre une et neuf heures chaque semaine aux côtés de leurs rejetons. De ce groupe, 27 % disent passer entre cinq et neuf heures chaque semaine avec les enfants. Enfin, pour 16 % des parents, le temps consacré aux devoirs dépasse facilement les 10 heures par semaine. Les éducateurs à qui nous avons parlé estiment qu'on ne peut établir de corrélation universelle entre l'importance que les parents accordent à l'éducation et le temps qu'ils consacrent aux devoirs. Ce n'est qu'un indice parmi d'autres, disent-ils.

3- "Vers la fin du neuf à cinq" in LE DEVOIR, Le mardi 5 octobre 1999

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Qui_etes-vous_3_Fin_9_a_5.doc

a) "Vers la fin du neuf à cinq": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond051099.html

"Si la tendance se maintient, les salariés à temps plein seront minoritaires au Québec en 2017.
"Le marché du travail a bien changé au fil des ans. Par exemple, deux tiers des familles canadiennes ont déjà des horaires de travail autres que le 9 à 5. Mais plus significatif encore est le fait que si la tendance se maintient, l'emploi salarié à temps plein au Québec sera minoritaire en 2017 ! Le monde du travail change, mais aussi, peut-être par ricochet, la manière d'élever ses enfants.

Diriez-vous qu'au Québec, les conditions d'emploi au cours des 20 dernières années se sont améliorées, se sont détériorées ou sont demeurées les mêmes ?

Améliorées 22,2 %
Détériorées 47,1 %
Demeurées les mêmes 27,7 %

À votre avis, qu'est-ce qui est le plus difficile à accepter dans un emploi ?

Le stress 28,8%
Avoir un salaire inférieur à ses compétences 23,3%
Un patron incompétent 27,6 %
L'impossibilité d'obtenir une promotion 14,0 %


b) "À l'ère de la McGrossesse": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone051099.html

"Les mères au travail ne seraient pas en plus piteux état que celles qui restent à la maison, mais...

"Pour les fins de l'étude L'Emploi après la naissance d'un enfant, Statistique Canada a interrogé 367 000 Canadiennes ayant donné naissance à un bébé en 1993 ou 1994. De façon étonnante, 76 % des femmes chefs d'entreprise interrogées par les sondeurs avaient repris le travail dans le mois suivant leur accouchement! Chez les employées, 21 % avaient repris le chemin du bureau dans les deux mois après la naissance.

c) "Les X voient la vie en rose": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/song051099.html
"Au lendemain de la récession de 1982, une génération de jeunes fraîchement sortie des écoles tentait avec difficulté de faire son entrée dans la vie adulte. On a parlé de la génération X, de la génération perdue ou sacrifiée.

"Aujourd'hui, ceux qui avaient 20 ans en 1980 arrivent à la quarantaine. Eux aussi ! Ils ont probablement fini de rembourser leurs dettes d'études, du moins faut-il le souhaiter si on se fie à leurs revenus. Selon les données du sondage Sondagem-Le Devoir, 74 % des 35 à 44 ans de notre échantillonnage affirment que leurs revenus annuels de ménage dépassent 30 000 $, et plus de 30 % déclarent même faire plus, sans doute parce que voilà une génération de couples dont les deux conjoints sont plus instruits que leurs parents et occupent chacun un emploi rémunéré.


4- "Demandé : un État responsable" in LE DEVOIR, Le mercredi 6 octobre 1999

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a) "Demandé : un État responsable": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond061099.html

"Les Québécois, comme les autres [Traducteur] Canadiens, souhaitent des baisses d'impôts. Mais ils ne veulent pas, en contrepartie, que l'État abandonne ses responsabilités sociales. Par ailleurs, seulement 9,8 % des Québécois estiment que les politiciens défendent d'abord les citoyens. 54 % pensent qu'ils défendent d'abord leurs intérêts personnels et 28 % croient qu'ils défendent d'abord les intérêts des entreprises.

"Les citoyens du Québec veulent un État responsable, responsable dans deux sens du terme: d'une part, qu'il gère les fonds publics avec rigueur et que les services qu'il dispense soient de qualité; d'autre part, qu'il soutienne ceux qui, dans la société, ont besoin d'aide.

"L'enquête Sondagem-Le Devoir réalisée pour cette série de dossiers révèle qu'une majorité de Québécois (54 %) est davantage favorable à une diminution des impôts qu'à un réinvestissement dans les services sociaux (42 %) maintenant que l'objectif du déficit zéro est presque atteint.


Maintenant que l'objectif du déficit zéro est presque atteint, les gouvernements devraient-ils réinvestir dans les services sociaux ou diminuer les impôts ?

Réinvestir dans les services sociaux 41,9 %
Diminuer les impôts 54,0 %

En général, les politiciens défendent-ils l'intérêt des citoyens, celui des grandes entreprises ou leurs intérêts personnels ?

Celui des citoyens 9,8 %
Celui des grandes entreprises 28,0 %
Leurs intérêts personnels 54,0 %

Pour réduire la pauvreté, seriez-vous d'accord ou en désaccord à ce qu'on:

ACCORD DÉSACCORD
Augmente l'aide sociale 35,9 % 58,0 %
Augmente l'assurance-emploi 52,3 % 42,6 %
Réduise l'aide financière aux pauvres pour les obliger à aller chercher du travail 35,0 % 59,2 %
Augmente l'impôt des riches 69,6 % 28,9 %
Augmente les crédits d'impôt aux familles pauvres 81,1 % 16,2 %

Pour vous aider financièrement en cas d'incapacité prolongée ou de perte d'emploi, feriez-vous davantage confiance au gouvernement ou à vos ressources personnelles ?

Gouvernement 12,6 %
Vos ressources 74,9 %
Les deux 10,2 %


b) "Les politiciens défendent d'abord leurs intérêts personnels": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone061099.html

"Malgré ses carences, les Québécois continuent peut-être, globalement, d'appuyer l'intervention de l'État dans la société. Cependant, ils ont une piètre opinion des politiciens qui, selon eux, défendent d'abord leurs intérêts personnels ou ceux des entreprises.

"Selon l'enquête Sondagem-Le Devoir, seulement 9,8 % des répondants estiment que les politiciens défendent d'abord les intérêts des citoyens. 54 % pensent qu'ils défendent d'abord leurs intérêts personnels et 28 % qu'ils défendent d'abord les intérêts des entreprises.

"Cette opinion est largement partagée peu importe la catégorie sociodémographique. Les étudiants sont plus nombreux (40 %) à croire que les politiciens servent d'abord les intérêts des grandes entreprises.

c) "Les Québécois demeurent étatistes": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sonf061099.html

"Les Québécois sont-ils étatistes? Ou au contraire sont-ils, dans le fond, des individualistes qui se rappelleraient leurs ancêtres coureurs des bois? Appellent-ils de tous leurs voeux l'affaiblissement de l'État, opprimés qu'ils sont par le pouvoir étatique, surtout depuis la Révolution tranquille, comme le soutiennent les penseurs néolibéraux? Ou encore, s'inquiètent-ils de la subordination grandissante de l'État national aux forces d'un capitalisme mondial débridé?

"Pour Simon Langlois, ce sociologue de l'Université Laval qui répertorie depuis des années les tendances sociales au Québec, on assiste à l'heure actuelle à une montée de l'individualisme des Québécois. Ce n'est pas tant parce que les Québécois accordent moins d'importance, aujourd'hui, au rôle de l'État mais parce qu'une autre institution sociale, la famille, s'étiole.

"Les Québécois demeurent étatistes, du moins si on les compare aux autres Nord-Américains. Les Albertains ont tendance à ne compter que sur eux-mêmes pour régler les problèmes sociaux et économiques dans leur communauté, cite en exemple M. Langlois. "Laissez-nous nous organiser nous-mêmes", disent-ils. Les Québécois, quant à eux, s'en remettent à l'État plus souvent qu'autrement, comme ces producteurs de porcs qui bloquent les routes pour réclamer du gouvernement qu'il trouve une solution à leur problèmes.


5- "Les Québécois vivent d'espoirs natalistes" in LE DEVOIR, Le jeudi 7 octobre 1999

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Qui_etes-vous_5_Quebecois.doc

a) "Les Québécois vivent d'espoirs natalistes": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond071099.html

"D'ici une dizaine d'années, si la tendance se maintient, les naissances et les arrivées en sol québécois ne dépasseront plus les décès et les départs. Le Québec verra alors, pour la première fois de son histoire, sa population décliner. Et même l'immigration, si elle demeure au niveau actuel, ne saura pas compenser cette baisse de la natalité. Est-ce souhaitable? Est-ce un drame ?

"Selon les résultats de notre sondage, près de la moitié des Québécois se préoccupent assez ou beaucoup de la baisse de la natalité. Et pour remédier à ce problème, 76,6 % des répondants croient que le gouvernement du Québec devrait investir dans la famille.

"Seulement 7,9 % disent souhaiter plutôt que des investissements soient consentis dans le domaine de l'immigration et 10,1 % souhaitent que l'on favorise à la fois l'immigration et la famille.

Pensez-vous que le gouvernement du Québec devrait aider les familles à avoir plus d'enfants, ou devrait plutôt encourager l'immigration ?

Aider les familles 76,6 %
Encourager l'immigration 7,9 %
Les deux à la fois 10,1 %

Les immigrants sont-ils un apport à la vie économique au Québec ou bien viennent-ils enlever des emplois aux chômeurs québécois ?

Apport économique 57,4 %
Enlever des emplois 23,7 %
Les deux 11,0 %

Diriez-vous qu'en général les immigrants s'intègrent très bien, plutôt bien, plutôt mal ou très mal à la société québécoise ?

Très bien 12,4 %
Plutôt bien 64,1 % = 76,5 %
Plutôt mal 15,3 %
Très mal 3,1 % = 18,4 %


b) "Immigrants : la sécurité avant tout": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone071099.html

"C'est pour son épanouissement [Famille Ngabo] personnel et professionnel que Léonce Ngabo, originaire du Burundi, a choisi le Québec après avoir fui son pays natal en tant que réfugié politique en 1994.

c) "Un Bulgare observe l'intégration aisée de ses filles": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sonf071099.html

"Mihaltchev est entré au Québec il y a quelques années comme immigrant indépendant. Il y a trouvé du travail trois mois après son arrivée. Sa femme, ingénieur civil, y a été admise comme conjointe requérante puisque son métier n'était pas sur la liste québécoise des professions en pénurie.

"Père de deux filles, M. Mihaltchev mesure quotidiennement l'adhésion à la société québécoise de ses deux enfants. Sa fille aînée fréquente le collège Marie-de-France, et la plus jeune, qui a trois ans, articule déjà ses premiers mots de français.

6- "Le bon Dieu des Québécois porte mille masques" in LE DEVOIR, Le vendredi 8 octobre 1999

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a) "Le bon Dieu des Québécois porte mille masques": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond081099.html

"De plus en plus de Québécois se déclarent "non croyants". Mais les croyances religieuses des Québécois se révèlent surtout multiformes et paradoxales. Dans l'ancienne priest ridden province, "les gens se sentent maintenant autorisés à se construire un répertoire de sens qu'ils ne veulent surtout pas voir contesté par les autorités religieuses".

"Croire ou ne pas croire, telle était la première question. Huit Québécois sur dix (82 %) ont répondu oui et deux sur dix (18 %) non à la question des questions: "Êtes-vous croyant?"

"En fait, la réponse à l'enquête Sondagem effectuée pour Le Devoir varie passablement en fonction de l'âge et de la scolarité de l'interviewé: les jeunes et les personnes plus scolarisées ont davantage tendance à se définir comme non croyants. Plus du tiers des personnes de 18-24 ans, mais à peine 5 % du groupe des 65 ans et plus, affirment ne pas "croire"; les impies (pourquoi pas... ) forment le quart des répondants diplômés universitaires mais à peine 10 % du contingent des diplômés du secondaire.


Etes-vous croyant ?

OUI 81,3 %
NON 18,0 %

Assistez-vous à des cérémonies religieuses, régulièrement, à l'occasion ou jamais ?

Régulièrement 16,4 %
À l'occasion 55,0 %
Jamais 28,4 %


b) "L'église buissonnière": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone081099.html

"Le sondage a aussi cherché à comprendre pourquoi certains fréquentent encore les lieux de culte, ne serait-ce qu'à l'occasion. Le quart (24 %) des répondants affirment que c'est pour "pratiquer" leur religion; le tiers (33 %), pour s'y recueillir; le reste (42 %), pour participer à des "cérémonies importantes". Là encore, la coupure semble assez nette entre l'attitude des plus jeunes et celle des plus vieux. Ainsi, près de six répondants sur dix (57 %) de 18-24 ans, mais à peine une personne de 65 ans et plus sur dix (9 %), affirment participer à des "cérémonies importantes".

7- "La famille sens dessus dessous, vraiment ?" in LE DEVOIR, Le samedi 9 octobre 1999

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Qui_etes-vous_7_Famille.doc

a) "Le principal obstacle à avoir des enfants: l'argent": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sond091099.html

"La famille, sens dessus dessous? Cliché que cela. La famille traditionnelle? Imaginaire, lance Pierre-Yves Boily, un travailleur social de Québec. "Des familles traditionnelles, il n'y en a jamais eu, ça change tout le temps! Mes grands-parents travaillaient tous les deux, aux champs. Mes parents ont constitué le premier modèle des familles urbaines, avec les mères à la maison. Nos enfants, eux, n'auront plus de travail à temps plein mais plusieurs emplois à temps partiel et auront sur leur dos les vieux qui n'auront plus de place dans les centres d'accueil... comme dans les années 30. La famille, c'est un mouvement de balancier, rien de plus."

"Le sociologue Daniel Dagenais, de l'Université d'Ottawa, voit les choses tout autrement. "Pour le meilleur ou pour le pire, nous sommes en train de démolir un modèle mis en place voilà cinq siècles ... et on ne sait pas du tout où ça va nous mener", insiste M. Dagenais.

Lequel des éléments suivants est le plus important dans la réussite d'une vie à deux ?

Les affinités sexuelles des conjoints 9,4 %
Les affinités psychologiques des conjoints 61,6 %
La réussite professionnelle du couple 7,3 %
L'épanouissement des enfants 14,0 %


D'après vous, quels sont les principaux obstacles qui empêchent les couples d'avoir les enfants qu'ils désirent ?

Le manque d'argent 53,9 %
Les horaires de travail des conjoints 21,9 %
La carrière de la femme 10,5 %
Le manque de garderies 2,7 %
La non-participation des hommes aux tâches ménagères 2,2 %
Autres 7,4 %


b) "Pour l'amour des enfants": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sone091099.html

"Trop chers, les enfants? Trop prenants? Denis et Diane Lampron défient les statistiques. Entre la production de roses et l'accueil des touristes dans leur gîte, ils trouvent encore un peu de temps pour eux seuls. Et aussi pour Annie, Marie, Amélie, Kim, Lucie, Lily, Thierry, Laurie, Jean-Louis, Léonie et Noémie, leurs onze enfants.

c) "Seuls dans la foule": http://www.ledevoir.com/hori/1999b/sonf091099.html

"Le modèle dominant aujourd'hui, c'est le célibat, la foule de célibataires. Et ça donne vraiment une grosse clientèle aux psys et aux travailleurs sociaux!", lance Pierre-Yves Boily, lui-même travailleur social.

"La solitude prend plusieurs formes, rappelle Hélène David, directrice adjointe au département de psychologie de l'Université de Montréal et psychanalyste clinicienne. "On n'en parle pas souvent, mais il y a d'abord de ces hommes et de ces femmes, officiellement en couple mais qui ne se voient jamais, trop occupés à gérer leur carrière comme une PME. L'un fait du bureau les lundis, mardis et mercredis soirs, l'autre, les jeudis et vendredis, pour que les enfants aient toujours un de leurs deux parents à la maison. Résultat? Ils en viennent à connaître davantage leurs collègues que leurs conjoints!"

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Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 02 avril 2003 09:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue