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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre
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Sujet: L'activité physique chez les jeunes Montréalais Télécharger le texte intégral de l'article: un fichier Word 2001 de 36 K. |
L'activité physique chez les jeunes Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/activitephy.html Activités physiques et éducation physique à l'élémentaire L'enseignement de l'éducation physique est obligatoire au primaire. Deux heures d'enseignement par semaine sont suggérées, mais le temps réellement consacré à cette matière est laissé à la discrétion des commissions scolaires(1). En raison surtout de difficultés méthodologiques, la pratique de l'activité physique de loisir des enfants de 6 à 11 ans est très mal documentée au Québec. La sédentarité est néanmoins un problème important. Notons, à titre d'exemple, que les jeunes francophones du Québec passent en moyenne de 25 à 26 heures par semaine devant la télévision (2). Outre le milieu scolaire, il faut aussi souligner l'importance de l'influence du milieu familial dans l'acquisition de saines habitudes de vie. En effet, lorsque les parents pratiquent régulièrement une activité physique, les jeunes ont tendance à les imiter (3). Entre le primaire et le secondaire Une enquête récente sur l'évolution du niveau de pratique d'activités physiques de loisir au secondaire, rapporte que le niveau de pratique a tendance à diminuer d'une année à l'autre (4). Les auteurs notent que la baisse la plus marquée correspond au passage du primaire au secondaire. Cette transition constituerait vraisemblablement un chaînon important lié au processus de désengagement de l'élève. Activités physiques au secondaire. L'enseignement de l'éducation physique est obligatoire au secondaire et 50 heures par année devraient y être consacrés (1). Dans l'Enquête sur les habitudes de vie des élèves du secondaire de 1991, quelques questions portaient sur la pratique de l'activité physique (5). On y apprend que les garçons du secondaire sont plus actifs que les jeunes filles du même âge. Dans la région de Montréal-Centre, à l'exception des cours d'éducation physique, près de 27% des garçons pratiquaient un ou plusieurs sports plus de 11 heures par semaine, contre seulement 6% pour les filles. Plus de 44% des filles faisaient moins de deux heures de sport par semaine, contre seulement 20% des garçons. Finalement, 24% des filles contre 10% des garçons ne pratiquent aucune activité sportive. Pour l'ensemble du Québec, l'Enquête sociale et de santé de 1992-1993 révèle que 20% des jeunes de 15 à 17 ans s'adonnent à une activité physique moins d'une fois par semaine, et que 31% ne pratiquent une activité qu'une ou deux fois par semaine. Seuls 48% de jeunes de 15 à 17 ans peuvent être considérés comme actifs durant leurs temps libres, car ils ont déclaré pratiquer une activité physique trois fois ou plus par semaine, à raison de 20 à 30 minutes par séance, au cours des trois mois ayant précédé l'enquête. Les garçons sont plus actifs que les filles (52% contre 32%).(6) Il faut noter que 71% des jeunes de 15 à 19 ans qui travaillent ou qui ont un statut autre que celui d'étudiant ne pratiquent pas d'activités physiques au moins trois fois par semaine, comparativement à 56% chez les jeunes habituellement aux études. Les résultats de l'enquête font également ressortir que la fréquence de la pratique de l'activité physique est liée au niveau socio-économique. En effet, 62% des jeunes pauvres pratiquent moins de trois fois par semaine une activité physique, comparativement à 54% des jeunes qui vivent dans un ménage ayant un revenu supérieur à la moyenne (6). Activités physiques des jeunes adultes Pour les 18 à 29 ans, la pratique de l'activité physique est plus répandue pour les garçons que pour les filles à Montréal-Centre selon l'Enquête sociale et de santé (7) . Près du tiers des garçons contre seulement 22% des filles font de l'exercice trois fois ou plus par semaine. À l'inverse, 40% des premiers contre 50% des secondes pratiquent une activité à une fréquence nettement insuffisante, à savoir moins de trois fois par mois. Références: (1) Québec. Régime pédagogique de l'éducation préscolaire et de l'enseignement primaire. Décret 73-90, 24 janvier 1990 G.O. 569; p.572. (2) Russel, J.R., Hynford, C., Beaulieu, A. Une vie active pour l'enfance et la jeunesse canadienne: profil statistique. Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie. Alliance de vie active pour l'enfance et la jeunesse, 1992. (3) Harvey, G., Brossard, B., Morel, L. Profil évolutif de l'implantation de «Famille en jeu» (1991-1993) au sein de six municipalités du Québec. Université du Québec à Montréal, Direction de santé publique de l'hôpital Charles LeMoyene, 1994. (4) Desharnais, R., Godin, G. Enquête sur la pratique des activités physiques au secondaire. Projet E.P.A.P.S. Québec, Université Laval, 1995. (5) Ministère de l'éducation du Québec, Enquête sur les habitudes de vie des élèves du secondaire. Direction de la recherche. Centre de recherche sur les services communautaires de l'Université Laval, 1991. (6) Camirand J. Un profil des enfants et adolescents québécois. Monographie no. 3. Enquête sociale et de santé 1992-1993. Montréal, Santé Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1996. (7) Santé Québec. Enquête sociale et de santé, 1992-1993. Personnes ressources: Louise Hamel, Jean Gratton et Hélène Riberdy Direction de la santé publique Le 21 février 1997. Index par sujet Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html |
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Par Jean-Marie Tremblay, sociologue