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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre

Le site web de Santé publique de Montréal-Centre est fermé, mais nous avons conservé les données qu'on retrouvait sur les jeunes Québécois et Québécois
http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html


Sujet: Les afflictions respiratoires chez les jeunes Montréalais

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Que sait-on des affections respiratoires aiguës ?

par
Direction de la santé publique de Montréal-Centre

http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/asthme.html


Parmi les maladies respiratoires importantes touchant les jeunes citons les otites, les amygdalites, les bronchites, les pneumonies et l'asthme. Mais l'asthme demeure la cause la plus sévère pour les jeunes, si on considère qu'elle est chronique et qu'elle entraîne des restrictions d'activités (hospitalisations fréquentes, etc.) L'asthme se retrouvait, en 1988, chez environ 3% de la population âgée de 5 à 8 ans au Québec. Le Québec se situait sous la moyenne canadienne de 5% pour la prévalence de l'asthme dans ce groupe d'âge (1).

Par ailleurs, l'asthme et la bronchite étaient déclarés en 1987 chez 4% des enfants de moins de 15 ans au Québec (2) et l'ensemble des affections respiratoires aiguës étaient déclarés chez 7% des enfants de moins de 15 ans de la région de Montréal (3). Chez les jeunes de 15 à 24 ans, l'asthme et la bronchite étaient déclarés chez 3% des jeunes en 1987 au Québec (2).

Dans la région Montréalaise, le développement urbain et la circulation automobile ont largement contribué à la dégradation de la qualité de l'air. C'est ainsi que l'air de l'environnement extérieur contient des irritants des voies respiratoires liés à la pollution atmosphérique sous forme de particules solides, d'aérosols acides et de gaz (dont l'ozone). Dans la littérature, les polluants chimiques extérieurs les plus couramment reliés à l'asthme et aux allergies sont les petites particules respirables (<10 microns) et l'ozone.

En plus des irritants et aéro-allergènes d'origine extérieure qui peuvent pénétrer à l'intérieur des maisons, l'environnement domestique lui-même est générateur de multiples composés qui sont considérés comme facteurs de risque importants dans les manifestations allergiques et l'augmentation de la prévalence de l'asthme. Les irritants considérés actuellement comme les plus importants sont la fumée de cigarette, celle produite par le chauffage au bois ainsi que les oxydes d'azote provenant de la combustion du gaz naturelle.

Parmi les allergènes du milieu intérieur les plus importants, on retrouve les acariens ou mites de la poussière et les animaux domestiques.

Que sait-on sur la rhinite allergique ?

L'air extérieur contient aussi des aéro-allergènes. Il a été démontré qu'il existe une relation étroite entre les symptômes de rhinites allergiques et la concentration de pollens dans l'air (4). Également, les pollens et les spores de moisissures sont responsables de l'aggravation des symptômes asthmatiques du printemps à l'automne (5). Or, de tous les pollens déposés sur le territoire de l'île de Montréal, celui de l'herbe à poux est le plus abondant et le plus nocif. Dans la région de Montréal-Centre, on estime que 10% de la population souffre de rhinite allergique et que l'herbe à poux serait responsable de 89% des rhinites allergiques causées par les pollens (6).



Notes et références:

(1) Dales, R.E., Raizenne, M., El-Saadany, S., Brook, J., Burnette, R., (1994) Prevalence of childhood asthma across Canada. International Journal of Epidemiology, 23 ; 775-781.
(2) Émond A., et al. (1988) Et la santé ça va ? Rapport de l'Enquête Santé Québec 1987. MSSS conjointement avec les départements de santé communautaire, 337 pages.
(3) Bernier, L., Choinière, R. , Durand, D, Gratton, J., Kapétanakis, C., Ouellet, F., Pica, L., Riou, D. (1989) La région de Montréal se porte-t-elle mieux que le reste du Québec? Résultats de l'enquête Santé Québec (1987). Le Regroupement de départements de santé communautaire du Montréal-métropolitain.
(4) Sears, M.R., Herbison ,G.P., Holdaway, M.D. , Hewitt, C.J., Frannery, E.M., Silva, P.A. (1989), The Relative Risks of Sensitivity to Grass Pollen, House Dust Mite and Cat Dander in the Development of Childhood Asthma, Clinical and Experimental Allergy, 19: 419-424.
(5) O'Hollaren et al. (1991) Exposure to an Aeroallergen as a Possible Precipitating Factor in Respiratory Arrest in Young Patients with Asthma, New Journal of Medicine, 324: 359-363.
(6) Christin, C., Mazur R. (1994) État de la situation sur l'herbe à poux dans l'île de Montréal. Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 35 pages.

Personnes ressources:
André Gervais, Élisabeth Hudon et Hélène Riberdy
Direction de la santé publique
17 mars 1997

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Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 02 avril 2003 12:41
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue