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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre
Le site web de Santé publique de Montréal-Centre est fermé, mais nous avons conservé les données qu'on retrouvait sur les jeunes Québécois et Québécois |
Sujet: Est-ce que les jeunes sont très touchés par le chômage ? Télécharger le texte intégral de l'article: un fichier Word 2001 de 36 K. |
par Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/chomage.html Les jeunes de 15 à 24 ans qui habitaient à Montréal-Centre avaient un taux de chômage de 18,7 en 1991, tout comme l'ensemble des jeunes de cet âge au Québec. Comparé au taux de chômage globale de 13,2 à Montréal l'écart est notable. Ce sont les plus jeunes, ceux de moins de 20 ans qui sont les plus touchés. Les jeunes garçons ont un taux de chômage de 22,1 et les jeunes filles en ont un de 23,3. On observe, que le taux de chômage diminue au fur et à mesure que les individus vieillissent. De 20 à 24 ans, les garçons sont plus touchés que l'ensemble des filles. Le taux de chômage des garçons montréalais étant de 19,4 et celui des filles de 14,7. Par contre, les jeunes mères qui ont des enfants à maison ont un taux de chômage (1) beaucoup plus élevé, 24,9 (2). Quand on établit des taux de chômage selon la scolarité, on note d'une façon générale que moins les jeunes adultes sont scolarisés, plus le taux est élevé exception faite des étudiants ayant un grade universitaire. Ainsi, 35,2% des jeunes québécois de 15 à 24 ans ayant un secondaire II ou moins étaient en chômage en 1992; 17,7% de ceux ayant complété leur études secondaires étaient dans la même situation; 12,1% de ceux qui avaient complété un certificat ou avaient obtenu un diplôme d'études postsecondaires également; 13,4% de ceux ayant un grade universitaire (3). Par ailleurs, les données présentées ci-haut ne font pas état de la véritable ampleur de la précarité du travail des jeunes adultes. En effet, "À la suite d'une période de travail, les jeunes étudiants et étudiantes se déclarent "étudiants" plutôt que chômeurs. Ils sont par le fait même, considérés statistiquement inactifs et retrouvent donc exclus de l'effectif des jeunes chômeurs." (3). De plus, la définition retenue par Statistique Canada exlut " notamment, les personnes découragées de se chercher du travail croyant qu'elles n'en trouverons pas...celles qui poursuivent leurs études sans chercher activement un emploi, étant certaines de ne pas en trouver; celles qui étudient à temps complet et qui se cherchent un emploi à temps complet parce qu'elles ne sont pas considérées comme prêtes à travailler " (3). Le pourcentage de vrais chômeurs pourrait donc être plus élevé que celui que nous trouvons dans les statistiques officielles. D'ailleurs, selon l'Enquête sur l'activité, 31% des jeunes de 15 à 24 ans ont subi au moins une période de chômage pendant l'année (3). Notes et références: (1) Il est bon de rappeler ici que la définition de Statistique Canada exige qu'un individu soit sans emploi, ait activement cherché du travail au cours des quatre dernières semaines et soit prêt à travailler pour le considérer comme chômeur. Il ne s'agit donc pas de congé de maternité. (2) Statistique Canada, Tableau sommaire N9106 de la série B par secteurs de dénombrement, recensement 1991. Compilations pour la région de Montréal-Centre réalisées par le MSSS. (3) Simard, R. Girouard, C. Dites à tout le monde qu'on existe... Avis sur la pauvreté des jeunes. Conseil permanent de la jeunesse. 1993. Personne ressource: Hélène Riberdy Direction de la santé publique 7 mars 1997 Index par sujet Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html |
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Par Jean-Marie Tremblay, sociologue