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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre
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Sujet: Y a-t-il beaucoup des jeunes qui décrochent de l'école? Télécharger le texte intégral de l'article: un fichier Word 2001 de 36 K. |
par Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/decrochage.html Tout d'abord mentionnons que la mesure de l'abandon scolaire est complexe et qu'il n'y a pas de définition universelle du décrocheur. La définition retenue par le Ministère de l'éducation correspond à la mesure de non-obtention du diplôme du secondaire. Cette mesure englobe un ensemble de situations hétérogènes (jeunes qui décrochent en début d'année, jeunes qui se présentent à certains examens, jeunes qui obtiennent des diplômes non reconnus par le Ministère de l'éducation etc.) mais a l'avantage de pouvoir être calculée à même les statistiques officielles produites annuellement par le Ministère. Pour être fidèle à la trajectoire réelle d'un élève, il faut suivre pendant plusieurs années sa trajectoire scolaire. Le taux d'abandon net (1) des élèves inscrits à la première année du secondaire en septembre 1981 était de 26% au Québec et de 24% à Montréal-Centre (2). Ce taux prend en considération les élèves qui n'ont pu avoir leur diplôme à cause d'un départ du Québec ou de leur décès et ceux qui s'inscrivent au Cégep sans l'obtention de leur diplôme de secondaire. Au Québec, le taux d'abandon net est quatre fois plus élevé dans le réseau public que dans le réseau privé: 30% contre 7%. Rien n'indique que le rapport public/privé soit moindre à Montréal-Centre. Nous n'avons pas d'indicateur aussi précis pour la période plus récente à Montréal-Centre. Toutefois au Québec, entre les années scolaires 1985-1986 et 1992-1993, la proportion d'élèves d'une génération qui a la probabilité de quitter l'école sans diplôme au secteur Jeunes est passée de 19% à 35%. On parle ici de diplôme de secondaire (DES) ou de diplôme d'études professionnelles (DEP). De plus, les garçons connaissent des risques d'abandon nettement plus élevés que les filles. En 1992-1993, 41% des garçons quittaient leur école sans diplôme contre 29% des filles. L'écart entre les taux d'abandon chez les garçons et les filles ne cesse de s'accroître depuis le début des années 1980. Cet écart était de 7 points de pourcentage en 1980-1981 et il dépasse les 11 points en 1992-1993 (3). Par ailleurs, le taux de diplômation après sept ans pour les élèves entrés au secondaire en 1987 des écoles du réseau public de la région de Montréal-Centre était de 67% tout comme dans l'ensemble du Québec. Bien qu'il s'agisse d'un indicateur moins fiable que les deux précédents, il ressort que " 99,7% des écoles fréquentées par les élèves les plus pauvres se retrouvent parmi les dernières quant au taux de diplômation (4) ". À partir de cet indicateur on estime qu' " en 1991-1993, sur l'île de Montréal, il y avait environ 26 000 décrocheurs potentiels sur une clientèle d'environ 76 000 élèves (estimation effectuée à partir des inscriptions de 1992-1993 en utilisant le taux de diplômation de 1985-1986 pour chaque commission scolaire). Effectivement, environ 9 000 élèves ont décroché cette année-là, laissant 17 000 élèves à risque de décrocher dans les écoles (4) ". Fait déplorable, mentionnons que selon cette étude réalisée sur l'île de Montréal, 70% des répondants ont abandonné l'école avant la fin de leur troisième année de secondaire. Références et notes: (1) Taux cumulé et calculé à partir d'une durée d'observation fixe d'environ 7,25 ans, de 1981 à 1988 quelle que soit la période écoulée. (2 ) Beauchesne, L. Les abandons au secondaire: profil socio-démographique. Direction générale de la recherche et du développement, Direction des études économiques et démographiques, Ministère de l'Éducation, Collection Études et analyses (28-2552), Février 1991, 52 pages. (3) Moreau, L. La pauvreté et le décrochage scolaire ou la spirale de l'exclusion. Direction de la recherche, de l'évaluation et de la statistique. Ministère de la Sécurité du revenu, novembre 1995, 46 pages. (4) Hrimech, M., Théoret, M. Hardy, J.Y., Gariépy, W. Étude sur l'abandon scolaire des jeunes décrocheurs du secondaire sur l'île de Montréal. Réalisé pour la Fondation du Conseil scolaire de l'île de Montréal. Groupe interdisciplinaire de recherche sur l'abandon scolaire (GIRAS), Faculté des sciences de l'éducation, Université de Montréal, Novembre 1993. Personne ressource: Hélène Riberdy Direction de la santé publique Le 28 février 1997. Index par sujet Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html |
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Par Jean-Marie Tremblay, sociologue