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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre
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Sujet: Les hospitalisations de courte durée chez les jeunes Montréalais Télécharger le texte intégral de l'article: un fichier Word 2001 de 56 K. |
Que sait-on sur les soins infirmiers que reçoivent les jeunes à l'hôpital ? par Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/soinsjour.html Combien de jeunes sont hospitalisés à Montréal-Centre ? (1) À Montréal, pour la période 1990-1992, on enregistre un nombre annuel moyen de 4 798 hospitalisations chez les enfants de 6 à 11 ans. Cela représente un taux annuel moyen d'hospitalisation de 4 355 p. 100 000 (2). Il s'agit dans 41 % des cas, de soins infirmiers d'un jour (3). Pour la même période on a enregistré, un taux annuel moyen d'hospitalisation légèrement plus élevé pour les adolescents de 12 à 17 ans ( 4 697 p. 100 000). Cela représente un nombre annuel moyen de 5 370 admissions. Il s'agit dans 25% des cas de soins infirmiers d'un jour. Il y a proportionnellement beaucoup moins de soins infirmiers d'un jour si on compare avec les enfants de 6 à 11 ans. Pour les jeunes de 18 à 24 ans, le taux annuel moyen d'hospitalisation ainsi que le nombre annuel moyen sont beaucoup plus élevés (9 239 p. 100 000 et 17 964). L'écart est dû en partie par les admissions reliées aux grossesses, qui représentent 47% des admissions pour les jeunes de cet âge. Lorsqu'on retranche ces admissions, le taux annuel moyen n'est plus que de 4 926 p. 100 000, ce qui représente une légère augmentation du taux d'hospitalisation par rapport aux deux autres groupes d'âge. Il s'agit dans 23% des cas de soins infirmiers d'un jour. |
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Quelles sont les principales raisons pour les jeunes d'être traité en soins infirmiers d'un jour ? (3) Pour les enfants de 6 à 11 ans, on remarque que le taux d'admission pour soins infirmiers d'un jour des garçons est nettement supérieur à celui des filles. Une part de cette différence est due aux hospitalisations d'un jour pour les organes génitaux du garçon et les anomalies congénitales reliées aux mêmes organes, et une autre part est due à des maladies plus prévalentes chez le garçon telles que les hernies inguinales (maladies de l'appareil digestif) et le strabisme (catégorisé dans les maladies du système nerveux). Reste que les admissions d'un jour reliées à des maladies de l'appareil respiratoire sont les plus fréquentes. À ce chapitre, les taux d'hospitalisation des filles sont légèrement plus élevés que ceux des garçons (672 p. 100 000 contre 627 p. 100 000). Il s'agit dans plus de 95 % de soins infirmiers reliées aux affections chroniques des amygdales et des végétations adénoïdes. Les maladies du système nerveux et des organes des sens, constituent la seconde catégorie . Les garçons sont légèrement plus traités en soins infirmiers d'un jour que les filles pour cette catégorie (454 p. 100 000 contre 336 p. 100 000). Comme il s'agit surtout de soins infirmiers reliés aux otites (67 %) et aux strabismes (12 %), cet écart pourrait s'expliquer par la plus grande prévalence du strabisme chez les garçons. Quant aux soins infirmiers d'un jour pour les maladies reliées aux organes génito-urinaires, à l'appareil digestif et aux anomalies congénitales, les garçons ont des taux au moins deux fois plus élevés que ceux des filles. Dans le cas des maladies reliées aux organes génito-urinaires, le taux est de 335 p. 100 000 contre 9 p. 100 000 chez les filles. L'important écart est dû à la possibilité de traiter en soins d'un jour plusieurs maladies des organes génitaux du garçon. Dans le cas des anomalies congénitales, l'écart est moins considérable, mais est également dû à des maladies des organes génitaux du garçon (230 p. 100 000 contre 111 p. 100 000). Enfin, l'écart observé entre les taux de soins infirmiers d'un jour des garçons et des filles pour les maladies de l'appareil digestif est dû au traitement d'hernies inguinales qui sont plus prévalentes chez les premiers. Pour les jeunes de 12 à 17 ans, on constate que les adolescentes ont un taux d'admission pour des soins infirmiers d'un jour légèrement plus élevé que les garçons. L'écart est dû en partie aux admissions d'un jour reliées aux avortements légaux (97% des soins infirmiers d'un jour se rapportant aux complications de grossesse sont des avortements légaux). Si on élimine les complications de la grossesse, la principale cause d'admission pour les soins infirmiers d'un jour des jeunes de 12 à 17 ans, touche les maladies de l'appareil respiratoire. Les filles ont un taux d'hospitalisation beaucoup plus élevé que les garçons (298 p. 100 000 contre 191 p. 100 000). Il s'agit dans plus de 95% de cas de soins infirmiers d'un jours relatifs à des maladies des voies respiratoires supérieures dont majoritairement des affections chroniques des amygdales et des végétations adénoïdes ainsi que des déviations de la cloison nasale. Les maladies de l'appareil digestif représentent la seconde cause d'admission pour les soins infirmiers d'un jour. Les garçons ont un taux d'hospitalisation légèrement plus élevé que les filles (151 p. 100 000 contre 128 p. 100 000). Cela s'explique par la plus forte prévalence de soins infirmiers d'un jour concernant une hernie inguinale. Par ailleurs, tant les filles que les garçons sont admis en soins infirmiers d'un jour pour des troubles de l'éruption dentaire. Cela représente plus de 70% des admissions aux soins infirmiers reliées aux maladies de l'appareil digestif. Pour les jeunes de 18 à 24 ans, on constate que les filles ont un taux d'admission pour des soins infirmiers d'un jour beaucoup plus élevé que les garçons (3 029 p. 100 000 contre 1187 p. 100 000). Tout comme pour les adolescents, l'écart est dû aux soins d'un jour administrés pour les complications de la grossesse. Il s'agit, dans 94% des cas, d'avortements légaux. Reste que si on élimine les complications de la grossesse, les filles ont toujours un taux de soins infirmiers d'un jour supérieur à celui des garçons (1 685 p. 100 000 contre 1 187 p. 100 000). L'écart est dû en grande partie aux soins infirmiers d'un jour relatifs aux organes génitaux. Les soins infirmiers relatifs aux organes génito-urinaires sont les principales causes de soins pour les filles de 18 à 24 ans. Les garçons sont moins admis pour cette catégorie que les filles (128 p. 100 000 contre 349 p. 100 000). L'écart est dû en grande partie aux soins infirmiers d'un jour relatifs aux organes génitaux de la femme qui représentent 70% de cette catégorie. Les principaux problèmes traités en soins infirmiers d'un jour pour les jeunes filles sont la dysplasie du col (conséquence fréquente de MTS), les douleurs et autres symptômes en relation avec les organes génitaux et l'endométriose. Les maladies de l'appareil digestif représentent la seconde cause d'admission pour soins infirmiers d'un jour pour les filles. Ces dernières ont un taux d'hospitalisation légèrement plus élevé que les garçons (236 p. 100 000contre 185 p. 100 000). Les troubles de l'éruption dentaire forment les principaux problèmes traités autant pour les filles que pour les garçons. Viennent ensuite les soins infirmiers d'un jour pour les maladies de l'appareil respiratoire. Les garçons ont un taux d'hospitalisation plus élevé que les filles à ce chapitre (210 p. 100 000 contre 183 p. 100 000). Mentionnons, que dans les deux cas, plus de 95% des admissions ont été faites pour des maladies des voies respiratoires supérieures (surtout des déviations de la cloison nasale et les amygdalites). |
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N.A.: Ne s'applique pas |
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Par Jean-Marie Tremblay, sociologue