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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre
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Le site web de Santé publique de Montréal-Centre est fermé, mais nous avons conservé les données qu'on retrouvait sur les jeunes Québécois et Québécois |
| Sujet: Est-ce que les jeunes contractent des maladies qui pourraient être évitées par la vaccination ?  Télécharger le texte intégral de l'article: un fichier Word 2001 de 36 K. |
| par Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/vaccin.html La maladie évitable par la vaccination la plus fréquente chez les jeunes de 6 à 11 ans est la coqueluche qui s'est produite à Montréal-Centre de 1991 à 1995 à un taux de 118 p. 100 000 par année. Ce taux est moins élevé que celui pour l'ensemble du Québec (221 p. 100 000) mais plus élevé que celui pour l'ensemble du Canada (78 p. 100 000) à la même période. Le taux varie beaucoup d'année en année, selon qu'une éclosion se produit ou non, mais actuellement, il ne montre aucune tendance claire. Il est un peu plus élevé chez les filles (132 p. 100 000) que chez les garçons (105 p. 100 000); cela a déjà été observé un peu partout, sans qu'on en sache la raison. La coqueluche est la seule maladie, évitable par la vaccination, fréquente après l'âge de 11 ans. Le taux annuel à Montréal-Centre, de 1991 à 1995, est de 23 p. 100 000. La rougeole est la seconde maladie évitable par la vaccination chez les enfants âgés de 6 à 11 ans. De 1991 à 1995, le taux de rougeole a été de 4 p. 100 000 à Montréal-Centre, comme pour l'ensemble du Québec, alors qu'il a été de 34 p. 100 000 dans l'ensemble du Canada. L'explication de cette différence est simple. Il s'est produit en 1989, au Québec, une épidémie de rougeole importante, ayant causé plus de 10 000 cas (dont 7 décès). Ainsi, une forte proportion des jeunes non protégés contre la rougeole a contracté la maladie lors de cette épidémie. Il reste donc peu de jeunes nés avant cette date susceptibles de contracter la maladie. Par contre, l'épidémie n'a pas touché le reste du Canada. Les cas continuent donc de se produire aux taux habituels. La prochaine épidémie au Québec risque de se produire lorsqu'un nombre suffisant de jeunes nés après 1990, non protégés se sera accumulé. La rougeole persiste chez les jeunes de 12 à 17 ans, mais à des taux plus bas que chez les enfants de moins de 12 ans. En ce qui concerne les jeunes âgés de 18 à 24 ans, les maladies évitables par la vaccination importante que l'on observe sont celles reliées à l'hépatite A. Les taux sont trois fois plus fort chez les hommes (24 pour 100 000) que chez les femmes (8 pour 100 000) au cours de la période 1991-1995. Cet excès de cas est probablement dû à l'éclosion de l'hépatite A parmi les hommes gais vivant à Montréal-Centre. Quant aux taux d'infections à méningocoques pour les jeunes de 18 à 24 ans, il est de 2 par 100 000 à Montréal-Centre de 1991 à 1995. Malgré que ce taux ne soit pas élevé, les infections à méningocoques attirent beaucoup l'attention à cause des décès qu'elles causent chez ceux qui les contractent. Source: Informations tirées de la banque du bureau de surveillance épidémiologique (BSE) de Montréal-Centre pour la période 1991 à 1995. Travail effectué en 1996. Note: Il faut se rappeler que les chiffres que nous allons présenter sur la fréquence des différentes maladies proviennent de la déclaration obligatoire de ces maladies aux autorités de santé publique par les médecins qui les diagnostiquent. Bien qu'obligatoire, cette déclaration est très incomplète en réalité. La fréquence réelle peut être jusqu'à dix fois plus élevée Personnes ressources: Robert Allard et Hélène Riberdy Direction de la santé publique 17 mars 1997 Index par sujet Direction de la santé publique de Montréal-Centre http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html |
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Par Jean-Marie Tremblay, sociologue