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Statistiques et caractéristiques des jeunes Montréalais
par la Direction de la santé publique de Montréal-Centre

Le site web de Santé publique de Montréal-Centre est fermé, mais nous avons conservé les données qu'on retrouvait sur les jeunes Québécois et Québécois
http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/statlist.html


Sujet: Que sait-on des maladies transmises sexuellement
chez les jeunes Montréalais ?

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par
Direction de la santé publique de Montréal-Centre

http://www.santepub-mtl.qc.ca/Priorites/jeunes/transmise.html

Les maladies transmises sexuellement (MTS) font leur apparition entre 12 et 17 ans car c'est l'âge du début des activités sexuelles pour plusieurs jeunes. Parmi les MTS déclarées, la chlamydia et la gonorrhée sont les plus répandues dans la région de Montréal-Centre (1). Les infections à chlamydia affectent principalement les jeunes filles, le taux est de 583 p. 100 000 pour ces dernières et de 62 p. 100 000 chez les garçons pour la même période. La gonorrhée s'est produite, toujours entre 1991 et 1995, à un taux de 13 p. 100 000 chez les garçons et de 39 p. 100 000 chez les filles. Ces taux sont comparables à ceux du Québec et du Canada à la même époque (2).

Entre 18 et 24 ans, les infections à chlamydia atteignent un taux de 963 pour 100 000 chez les femmes et de 293 pour 100 000 chez les hommes, soit trois fois moins. Quant à la gonorrhée, elle atteint un taux moyen de 90 pour 100 000 chez les hommes et de 60 pour 100 000 chez les femmes vivant sur l'île de Montréal de 1991 à 1995. Ces taux sont proches de ceux observés dans le même groupe d'âge au Québec et au Canada.

Notons que les taux d'infections à chlamydia et de gonorrhée ont eu tendance à baisser entre le début et la fin de la période observée. En effet, les taux d'infections à chlamydia sont passés de 382 à 193 pour 100 000 chez les hommes et de 1 149 à 880 pour 100 000 chez les femmes. Les taux de gonorrhée chez les hommes sont passés de 123 à 51 pour 100 000 et chez les femmes de 80 à 53 pour 100 000, de 1991 à 1995.

Le danger des MTS chez les jeunes réside à la fois dans leur fréquence élevée et dans leurs complications à long terme (surtout les inflammations pelviennes, les grossesses ectopiques et la stérilité). Malheureusement, les taux de MTS sont très élevés chez les filles et c'est pour ces dernières que les complications les plus sérieuses risquent de se produire.

De 1991 à 1995, la syphilis, qui est très rare chez les plus jeunes, devient détectable chez les femmes de 18 à 24 ans (2 pour 100 000) mais reste moins fréquente que les autres maladies transmises sexuellement (MTS).


Notes et références:

(1) Il faut se rappeler que les chiffres que nous allons présenter sur la fréquence des différentes maladies proviennent de la déclaration obligatoire de ces maladies, aux autorités de santé publique, par les médecins qui les diagnostiquent. Bien qu'obligatoire, cette déclaration est en réalité très incomplète. La fréquence réelle peut être jusqu'à dix fois plus élevée.
(2) Informations tirées de la banque du bureau de surveillance épidémiologique (BSE) de Montréal-Centre pour la période 1991 à 1995. Travail effectué en 1996.

Personnes ressources:
Robert Allard et Hélène Riberdy
Direction de la santé publique
Le 17 mars 1997.

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Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 02 avril 2003 13:14
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue