À propos du prof Sociologie Autres guides Plan du site Accueil Page d'accueil centrale


Sociologie de la famille

PLAN DE COURS

12- Le déroulement des activités d'apprentissage

Semaine Activité Description du travail
1re sem. Première activité de rencontre


Observations et analyse de trois univers sociaux:

le travail, l’école et la famille
La société nous influence

a) Qu'est-ce qui caractérise: le monde du travail, le milieu scolaire et - la famille en termes de ce que l’on y fait, et de la nature des relations entre les gens.?
b) Quelle est l'influence exercée sur nous par le monde du travail, le milieu scolaire et la famille ?

Travail en atelier:
Discussion sur l'influence de la société sur l'individu.
2e sem. Deuxième activité de rencontre:


En quoi consistent les métiers de sociologue, psychologue, psychiatre, travailleur social, médecin, curé, philosophe, historien...?
À quoi les sociologues, les psychologues, les historien(ne)s, les philosophes et les curés s'intéressent-ils respectivement ? Et quel genre d'explication donnent-ils de ce qu'ils cherchent à comprendre ?

Travail en atelier:

Réflexion sur l'objet d'étude et la problématique d'étude respective de la sociologie, la psychologie, l'économie, la philosophie, la religion, le travail social, etc.
3e sem. Première partie du cours:

L’objet d’étude de la sociologie: les phénomènes sociaux
A L’objet d’étude de la sociologie:
les faits sociaux

a) Lecture des notes sur les faits sociaux
b) Travail écrit sur les caractéristiques des faits sociaux.
4e sem. B La famille est un tissu de faits sociaux, c’est-à-dire de relations sociales.

Travail écrit:

démonstration de l’hypothèse que la famille constitue un tissu de faits sociaux micro sociologiques culturels, politiques et économiques.

C Pourquoi ne fait-on jamais rien ensemble ?

a) Lecture d’un article de Gilbert C. Rapaille, Pas-ca-le Breugnot et Bernard Bouthier, “Pourquoi on ne fait jamais rien ensemble ?”.

b) Travail écrit: Essai d’identification des causes microsociologiques (familiales) et macrosociolo-g-i-ques (sociétales).
5e sem. Deuxième partie du cours:

Les grands courants d’idées sur la famille
et la société

(des idéologies de la famille et de la société)
A) Notions sur l'idéologie, en sociologie.

Lecture des notes de cours sur l’idéologie.

B) Travail en atelier sur:

a) la notion d'idéologie dans les théories socio-logiques structuro-fonctionnaliste et néo-marxiste;

b) l'étude des idéologies contemporaines de la famille ;

— l’idéologie traditionaliste
— l’idéologie anarchiste: au 19e siècle (refus de l’autorité) et au 20e siècle (l’union libre)
— l’idéologie néo-marxiste et la pensée socialiste
— l’idéologie personnaliste
— l’idéologie féministe
6e sem. c) l'étude des idéologies de la famille au Québec;

- l’idéologie de la famille refuge (l’Association des parents catholiques du Québec)
- l’idéologie de la famille autogérée

d) Une entrevue à réaliser pour connaître les idées des gens sur la famille.
7e sem. Troisième partie du cours:

Les caractéristiques de la famille québécoise d’avant 1960 et cellede la famille actuelle:

la famille canadienne-française

la famille québécoise d’après 1960
L'objectif de cette partie du cours est de sensibiliser l'étu-diante et l'étudiant aux caractéristiques sociologiques de la famille et des nombreux changements survenus au 20e siècle.

Les dimensions prises en considération seront les suivantes:

• la structure d'une famille, (soit son agencement). Nous pensons ici en particulier à des structures familiales comme l'union libre, la famille à double carrière, la famille monoparentale, la famille post-parentale, le mariage à l'essai, la famille nucléaire, la famille com-munale (la commune), la famille étendue, etc.) • la division sexuelle du travail, (soit la répartition des rôles et la condition des femmes dans cette famille) • la nature des rapports conjugaux (en termes de type d'union ou mariage; de degré d'autonomie affective, psychologique, intellec-tuelle et financière des partenai-res du couple; de pratiques sexuelles et de contrôle des naissance), • la place de l'enfant dans la famille (en termes de nombre d'enfants, de la place des enfants dans la famille et des relations parents-enfants), o l'im-por-tance (qualitative et quantitative) des liens entre les membres de la famille, • la reproduction idéologique de la famille (soit les valeurs véhiculées et les normes de comporte-ment), les conditions matérielles d'existence, • les loisirs familiaux et o les comportements alimen-taires.

1 Les caractéristiques de la famille canadienne-française d’avant la Révolution tranquille, d’avant 1960.

1.1 Lecture des notes sur la famille canadienne-française.
1.2 Travail écrit

8e sem. Les caractéristiques sociologiques de la famille québécoise actuelle:

1960 à 1985.
2 Les caractéristiques de la famille québécoise d’après la Révolution tranquille, d’après 1960.

2.1 Lecture des notes sur la famille québécoise actuelle.

- le modèle de famille nucléaire;
- les nouveaux modèles:
o la famille à double carrière,
o la famille monoparentale,
o le mariage à l’essai,
o la commune,
o l’union libre.
2.2 Travail écrit
9e - 10e sem. Analyse des changements sociaux survenus dans la société

au 20e siècle
3 L’explication des changements survenus dans la famille se trouve dans la compréhension des changements sociaux qui sont survenus dans la société québé-coise au 20e siècle.

3.1 Lecture des notes sur les changements sociaux (culturels, politiques et économiques) survenus dans la famille et dans la société québécoise

o les changements survenus dans la famille;
o les changements survenus dans la société québécoise;
o les changements culturels,
o les changements structurels (politiques et économi-ques)

3.2 Travail écrit sur:

o les changements dans la famille,
o les changements dans la société.
11e à 13e sem. Quatrième partie:

Le rôle de la famille dans le développement de la personnalité
d’un individu

(de la personnalité et de la socialisation)
Si l'influence de la famille s'exerce principalement sur le développement de la personnalité, et cela dans la petite enfance, il importe de comprendre mieux les mécanismes de cette influence. Voilà l'objet de cette quatrième partie du cours.


1- Nous essayerons d'abord de répondre, d'une manière person-nelle, à trois questions:

o Qu'est-ce qui caractérise, d'après nous, la person-na-lité ?
o Comment sommes-nous fabriqué(e)s et
o quelle est, selon nous, la contribution de la famille au développement de notre personnalité ?


2- Puis, nous demanderons aux sociologues de répondre à ces mêmes questions, en distinguant les répon-ses des sociologues néo-marxistes des répon-ses des so-cio-logues structuro-fonction-na-listes. Nous compare-rons leurs réponses théoriques et nous verrons ce qu'elles nous permettent de comprendre par rapport à ce que nous pensions nous-mêmes.

a) Lecture des notes sur les théories sociologiques

b) Travail écrit en atelier sur:

o la notion de socialisation dans la théorie sociolo-gique structuro-fonctionnaliste;
o la notion de socialisation dans la théorie sociolo-gique néo-marxiste;
o comparaison des interprétations sociologiques du dévelop-pe-ment de la personnalité.
14e sem. 3e sem. 3- Enfin, nous terminerons cette partie du cours par un essai d'analyse descriptif du développement d'une personnalité donnée et de l'influence de la famille sur son développement personnel, soit un portrait biogra-phique et la nature de l'influence familiale.
Pour faciliter ce travail, nous avons pensé donner l'exemple d'Érika Kaufmann. Ce qui devrait faciliter, par une approche comparative critique, la compré-hen-sion de la problématique selon laquelle la famille exerce une influence déterminante sur la structura-tion de la personnalité d'un individu, et cela plus particu-liè-rement dans la petite enfance.
15e sem. Cinquième partie:
La famille et la folie:

un cas de schizophrénie
Lecture d'un article de Ronald Laing et A.. Esterson, “Les Irwin” dans L'équilibre mental, la folie et la famille, chapitre 9, pages 156-171. Traduit de l'Anglais. Paris, Éditions Maspero, 1971, 221 pages.
L'objectif d'apprentissage:

Comprendre l'hypothèse psychosociologique qui veut qu'un compor-te-ment et un vécu humains ne soient compré-hensibles qu'à la lumière du réseau des relations sociales immédiates dans lequel ils se sont développés et non au regard des normes sociales en vigueur dans une société en général.

Revenir au plan de cours:
Table des matières
Voir la suite du plan de cours:
13. La disponibilité de votre professeur

À propos du prof Sociologie Autres guides Plan du site Accueil Page d'accueil centrale

Dernière mise à jour de cette page le Mercredi 02 avril 2003 14:01
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue