Bibliographie thématique
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Défis sociaux et transformation des sociétés
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22- La réussite scolaire:
facteurs de réussite scolaires chez les gars et les filles au Québec
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- Bédard-Hô, Francine, "Les étudiants du collégial", in ouvrage de Madeleine Gauthier, Léon Bernier, Francine Bédard-Hô, Lise Dubois, Jean-Louis Paré, André Roberge, Les 15-19 ans. Quel présent ? Quel avenir ? Chapitre 8 (pp, 175 à 191). Montréal : Institut québécois de recherche sur la culture, 1997, 252 pages.
Des Rivières (Paule), "Dossier Éducation. La réussite scolaire, une affaire de filles ?" in LE DEVOIR, Le mardi 16 mars 1999
Un nombre significatif de garçons a [En classe] des problèmes avec l'école. Très tôt, ils la prennent en grippe, préférant se défouler dans la cour de l'école. C'est tellement plus cool d'être bon en sport que premier en dictée! Non pas que les Guillaume, Étienne et Thomas lèvent le nez sur tout. En général, ils aiment bien l'informatique et la musique, qui leur procurent un plaisir immédiat. Les filles, elles, ne répugnent pas à plancher. Comme si l'effort - et le désir de plaire - leur étaient plus naturels. Et le phénomène n'est pas québécois. Il traverse l'ensemble du monde occidental.
Au Québec, le Conseil supérieur de l'éducation devrait apporter une certaine lumière au débat à l'automne. Il étudie depuis plusieurs mois la question de la réussite scolaire selon le sexe. Il devait produire son rapport ce printemps mais, à la demande expresse de l'ex-ministre Pauline Marois, examine non seulement le niveau primaire mais aussi le secondaire. De sorte que son étude sera exhaustive.
En fouillant dans les archives du ministère, il a pu remonter la filière jusqu'en 1954 et examiner les résultats des filles et des garçons à des examens à peu près similaires. Or, il semble que dès cette époque, les filles obtenaient de meilleurs résultats... Seulement, elles ne poursuivaient pas leurs études de sorte que les garçons se retrouvaient seuls au bout du compte. À eux, les places en médecine et en droit à l'université.
Les tendances actuelles sont tout autres, nous rappellent des documents récents du ministère de l'Éducation. En cette fin de siècle, non seulement s'est-il opéré un important redressement de la scolarisation en faveur des femmes, mais ce redressement s'effectue à une vitesse sans cesse croissante.
"Les répercussions sociales d'un tel changement n'ont pas fini de se manifester, notamment sur la composition de la main-d'oeuvre", rappelle une étude du ministère de l'Éducation, publiée en novembre 1997.
D'autres données du ministère apportent un éclairage limpide sur la problématique: en 1995, 7,1% des filles québécoises quittaient le secondaire sans diplôme d'études secondaires, contre 22% des garçons. À l'autre bout de la filière, 33% des filles quittant l'université cette même année avaient un diplôme de baccalauréat en mains, alors que c'était le cas de 22% des garçons.
Gagnon (Nicole) et Gould (Jean), "De lécole à l'université: quelle scolarisation?" in ouvrage sous la direc-tion de Fernand Dumont, LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE APRÈS 30 ANS DE CHANGEMENTS, pp. 131 à 142, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, 1990, 358 pages.
Voir dossier 387-960 > Culture > Gagnon.
Gauthier, Madeleine, "La recomposition des croyances et des valeurs", in ouvrage de Madeleine Gauthier, Léon Bernier, Francine Bédard-Hô, Lise Dubois, Jean-Louis Paré, André Roberge, Les 15-19 ans. Quel présent ? Quel avenir ? Chapitre 6 (pp, 137 à 156). Montréal : Institut québécois de recherche sur la culture, 1997, 252 pages.
Ouimet, Michèle, "Journée internationale des femmes. L'école, c'est l'affaire des filles. Un fossé si large qu'il risque de bouleverser la société" in La Presse, Nouvelles générales Mardi 8 mars 1994 A5.
Paquot (Annette)*, "Il faut ramener les garçons à l'université!" in La Presse, Opinions Jeudi 16 février 1995, page B3.
- * L'auteure est professeure titulaire et vice doyenne à la Faculté des lettres de l'Université Laval.
Pichette (Jean), "Collégial. Le syndrome de la première session. Mais que se passe-t-il donc entre le bal des finissants du secondaire et l'entrée au cégep ?" in LE DEVOIR, Le mercredi 20 octobre 1999
Les étudiants des cégeps entament déjà la deuxième moitié d'une session qui, pour les nouveaux venus du secondaire, peut facilement virer au cauchemar. L'entrée dans le monde des études post-secondaires est parsemée d'écueils qui, bon an, mal an, entraînent un lot important de victimes. Regard sur le syndrome de la première session collégiale.
Le Québec compte actuellement 174 000 jeunes dans ses cégeps, dont 97 000 filles. Au rythme où vont les choses, on estime que seulement 30 % des garçons et 48 % des filles ayant amorcé leur secondaire l'an dernier compléteront des études collégiales. Le premier contact avec l'institution collégiale est souvent crucial pour les jeunes: un début sur les chapeaux de roues prend souvent les airs d'un chant du cygne. Ainsi, entre 1980 et 1996, 2,5 % à 3 % des étudiants du secteur général (pré-universitaire) ont chaque année abandonné définitivement le cégep au terme de la première session; une proportion à peu près identique, dans le même secteur, quittait aussi rapidement, mais pour revenir plus tard. Dans le secteur technique, ces chiffres sont encore plus élevés: entre 4 % et 5 % quittent définitivement le cégep après une session, un autre pourcentage (de 3,5 % à 4 %) abandonnant pour rebrousser chemin un jour et tenter d'essuyer l'échec initial.
Dans une étude sur la réussite scolaire lors du premier trimestre d'études collégiales, effectuée en 1993, le ministère de l'Éducation indiquait de plus qu'"il est largement admis que le rendement observé au premier trimestre d'études collégiales est un excellent indicateur du rendement scolaire ultérieur des élèves en ce qui concerne la réussite de leur cours et leur persévérance scolaire". Une situation qui amène environ 12 % des élèves à carrément abandonner leurs études à la fin de leur première année de cégep.
Mais que se passe-t-il donc entre le bal des finissants du secondaire et l'entrée au cégep? "L'environnement du cégep est déstabilisant pour les jeunes qui arrivent du secondaire et les exigences y sont beaucoup plus importantes", explique Robert Ducharme, adjoint au directeur des études au Collège Lionel-Groulx et président d'un comité de travail de la Fédération des cégeps (FDC) qui a dévoilé au printemps une étude sur "La réussite et la diplomation au collégial".
Tremblay, Jean-Marie, La réussite scolaire au Québec, 1990-1995. Quel est le taux de réussite scolaire au Québec et quels sont les facteurs associés à la réussite scolaire ? Un recueil darticles publiés entre 1990 et 1995 dans CD ROM Actualité: Le Devoir, Le Droit, Le Soleil, La Presse, LActualité, Voir. Du 12 décembre 1995 au 28 août 1990. Chicoutimi, 8 avril 1996. Un recueil de 78 pages.
Tremblay, Jean-Marie, La réussite scolaire et les facteurs de réussite au Québec, 1993-1996. Du 29 août 1996 au 23 janvier 1993. Un recueil darticles publiés en 1996 dans CD ROM Actualité: Le Devoir, Le Droit, Le Soleil, La Presse, LActualité, Voir. Chicoutimi, 1er avril 1997. Un dossier de presse de 60 pages.
Tremblay, Jean-Marie, La réussite scolaire: 1993-1997. État de la situation et facteurs explicatifs. Un recueil darticles publiés entre 1993 et 1997 dans CD ROM Actualité: Le Devoir, Le Droit, Le Soleil, La Presse, LActualité, Voir. Du 18 novembre 1997 au 23 janvier 1993. Chicoutimi, 10 mars 1998. Un dossier de presse de 538 pages.
Dernière mise à jour de cette page le Samedi 24 janvier 2004 16:05
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue