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Bibliographie thématique

Sociologie de la santé

8- Problème de santé: e) la consommation de drogues

Chevalier (Serge), "Consommation de drogues ", in ouvrage publié sous la direction de Carmen Bellerose, Claudette Lavallée, Lucie Chénard et Made-leine Levasseur, Santé Québec. Et la santé, ça va en 1992-1993 ? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, Volume 1. Chapitre 4, pages 61-70. Québec: Gouvernement du Québec, Santé Québec, 1995, 412 pages.

L'auteur travaille à la Régie régionale de la santé et des services sociaux de Montréal-Centre.

"Au même titre que l'alcool, la consommation de drogues est reliée à une série de problèmes sociaux et de santé. Ces derniers différent selon le type et la quantité de substances psychoactives absorbées. Par exemple, l'usage faible ou modéré de marijuana peut parfois entraîner de légers problèmes physiques tels que la diminution de la salivation, l'œdème oculaire, la diminution de la coordination motrice, etc.. L'usage régulier et prolongé ou l'abus de cette substance peut également favoriser le développement de problèmes des voies respiratoires et accroître le risque de décès dû à l'absorption de goudron ou de divers carcinogènes compris dans les substances ou nécessaires à leur consommation (Giroux, 1988). Consommés même à faible dose, l'héroïne et les autres opiacés, les barbituriques, les sédatifs, la cocaïne et les autres stimulants peuvent occasionner une dépendance physique ou psychologique (Giroux, 1988); de plus, les issues de grossesse malheureuses sont plus fréquentes chez les consommatrices de cocaïne (Handler et al., 1991). Pour contrer les répercussions de la consommation de drogues sur le plan humain et social, un des objectifs de la Politique de la santé et du bien-être du Québec est d'augmenter, d'ici l'an 2002, "le nombre de personnes qui ne consommeront jamais de drogues illégales" (MSSS, 1992).


Laurier (Claudine)*, Poirier (Sylvie)** et Gauthier (Anne)***, "Consommation de médicaments", in ouvrage publié sous la direction de Carmen Bellerose, Claudette Lavallée, Lucie Chénard et Made-leine Levasseur, Santé Québec. Et la santé, ça va en 1992-1993 ? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, Volume 1. Chapitre 16, pages 353-370. Québec: Gouvernement du Québec, Santé Québec, 1995, 412 pages.
* Faculté de pharmacie, Université de Montréal; ** Faculté de pharmacie, Université de Montréal; *** Direction de l'évaluation, ministère de la Santé et des Services sociaux.

"Le recours à un médicament constitue une réponse des plus répandues à un besoin de santé. La nature des besoins de santé pouvant entraîner une utilisation de médicaments peut être cependant fort variée. Bien qu'ils visent généralement le traitement de diverses maladies, les médicaments, ou du moins certains d'entre eux, peuvent être utilisés à des fins de prévention (comme les vitamines et les suppléments alimentaires) En outre, les problèmes pour lesquels on a recours aux médicaments peuvent être aigus ou chroniques, mineurs ou plus sérieux. Les médicaments peuvent aussi répondre à des besoins liés à la santé physique, à la santé mentale, voire à l'adaptation sociale.

"Parce qu'ils peuvent être une réponse efficace et efficiente à un besoin de santé, les médicaments sont en mesure de faciliter l'atteinte de certains objectifs de la Politique de la santé et du bien-être du Québec (MSSS, 1992). Ainsi, l'utilisation appropriée de médicaments peut contribuer à la réduction de la mortalité cardio-vasculaire ou de l'incapacité liée à l'arthrite, deux des objectifs de la politique. D'autre part, parce qu'ils ne constituent pas toujours la réponse appropriée à un problème, les médicaments risquent de nuire à la santé et au bien-être. L'un des objectifs de la politique consiste d'ailleurs à réduire de 10 % la consommation de médicaments psychotropes chez les personnes âgées et les bénéficiaires d'aide de dernier recours d'ici l'an 2002. Les données d'enquête servent, en partie, à mesurer l'atteinte d'un tel objectif, bien que leur intérêt se situe davantage au niveau de la connaissance du phénomène de la consommation de médicaments dans la population générale.

"On distingue deux processus d'utilisation des médicaments. D'une part, ceux-ci peuvent être utilisés sur la recommandation d'un médecin, ce qui suppose une rencontre entre l'utilisateur et un médecin ou un dentiste, puis l'acceptation de la recommandation du prescripteur. D'autre part, l'utilisation d'un médicament peut découler de l'initiative de la personne elle-même (automédication), soutenue ou non par une recommandation de sa famille, de son entourage ou d'intervenants de la santé n'étant pas autorisés à délivrer d’ordonnance. De façon générale l'automédication concerne les médicaments pour lesquels la loi n'exige pas d’ordonnance et vise des problèmes mineurs, que la personne se sent apte à régler sans recourir à l'avis d'un médecin.

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8F Problème: les maladies prof.

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Dernière mise à jour de cette page le Samedi 24 janvier 2004 16:29
Par Jean-Marie Tremblay, sociologue